Biocarburant : Qantas prépare un vol USA – Australie en Dreamliner

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La compagnie aérienne Qantas prépare pour l’année prochaine un vol d’essai entre les Etats-Unis et l’Australie, avec un Boeing 787-9 Dreamliner alimenté en partie au biocarburant tiré de la carinata. Elle compte en profiter pour pousser les agriculteurs australiens de commencer à se préparer aux besoins futurs du pays en biofuel.

Le vol entre les aéroports de Los Angeles et Melbourne-Tullamarine aura lieu au début de l’année prochaine, a annoncé la semaine dernière la compagnie nationale australienne. En collaboration avec World Fuel Services et Altair Fuels, le nouveau 787-9 de Qantas sera propulsé par un mix de carburant utilisant 30% de dérivé de Brassica Carinata (carinata), une graine de moutarde industrielle non alimentaire qui produit de l’huile de haute qualité, « idéale pour le biocarburant d’aviation, le biojet pour les avions et le biodiesel pour les véhicules aéroportuaires ».

Ce vol fait suite à la signature par la compagnie de l’alliance Oneworld d’un partenariat historique avec Agrisoma Biosciences (Agrisoma), la société canadienne de technologie agricole qui a développé cette graine de carinata. Les deux organisations travailleront avec des agriculteurs australiens pour faire pousser la première culture commerciale de semences de biocarburant de l’aviation d’ici 2020. Selon la directrice générale de Qantas International, Alison Webster, ce vol historique et le partenariat « marquent la première étape du développement d’un approvisionnement en biocarburants pour l’aviation en Australie. Nous cherchons constamment des moyens de réduire les émissions de carbone dans nos activités, mais pour ce qui est de l’utilisation de carburant renouvelable, jusqu’à maintenant, il n’y a pas eu d’option locale à l’échelle dont nous avons besoin pour alimenter notre flotte ». L’accord avec Agrisoma permettra aux agriculteurs australiens de « commencer à se développer aujourd’hui pour répondre aux besoins futurs du pays en matière de biocarburants », ajoute-t-elle dans un communiqué. Le vol biocarburant transpacifique est « une démonstration de ce qui peut être réalisé localement », l’objectif stratégique à long terme du partenariat étant de « cultiver 400.000 hectares de carinata qui produiraient plus de 200 millions de litres de biocarburant chaque année ». De quoi soutenir le développement d’un ravitaillement renouvelable et d’une bioraffinerie en Australie pour alimenter la flotte de Qantas et réduire davantage les émissions de carbone dans ses opérations.

La compagnie précise que Carinita est une culture «drop-in» et ne nécessite aucune technique de production ou de transformation spécialisée. Elle est efficace sur le plan de l’eau, et les essais sur le terrain de l’Université du Queensland à Gatton au Queensland, et à Bordertown en Australie du Sud, « ont démontré qu’il devrait très bien se comporter dans le climat australien ». La graine est semée dans des zones de jachère où les cultures vivrières échouent, ou entre les cycles de culture réguliers ; l’amélioration de la qualité des cultures de rotation « réduit l’érosion des cultures vivrières et fournit aux agriculteurs un revenu annuel supplémentaire » Le PDG d’Agrisoma, Steve Fabijanski, a déclaré que le carburant à base de Carinata offre une réduction significative des émissions de carbone. « Nos activités commerciales aux États-Unis, en Amérique du Sud et en Europe sont certifiées comme produisant des carburants avec une réduction de plus de 80% des émissions de carbone par rapport aux carburants à base de pétrole standard », a-t-il précisé. « Fait important pour les agriculteurs, la graine écrasée produit également un repas non-OGM de haute qualité et riche en protéines pour le marché australien du bétail, des produits laitiers et de la volaille ».

un accident de la route crée des embouteillages à Arue

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un accident de la route crée des embouteillages à Arue
PAPEETE, le 17 novembre 2017 – plus de peur que de mal. Un accident de la route a causé des embouteillages à Arue, vendredi en fin d’après-midi.



Une voiture à cheval sur les blocs de séparation des voies a causé des embouteillages, vendredi vers 17h00 dans le sens Arue Mahina. L’accident s’est produit aux environs du musée Norman Hall à Arue.

Aucun blessé n’est à déplorer. Un des conductrices, enceinte, a été transportée à l’hôpital du Taaone, afin d’effectuer des tests. seuls des dégâts matériels sont à déplorer.


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Une île, un hôtel, Rangiroa, perle des Tuamotu

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A seulement une heure d’avion de Tahiti, le deuxième plus grand atoll au monde s’étire à perte de vue sur plus de 117 kilomètres de circonférence en un chapelet de 240 ’îlots. Sans conteste l’une des plus belles cartes postales polynésiennes.

Rangiroa, escale carte postale

A l’instar de sa taille superlative, la beauté du lagon de Rangiroa semble infinie. Difficile en effet de ne pas tomber sous le charme de cet atoll grand comme l’île de Tahiti, et dans lequel on s’imaginerait volontiers en Robinson des Tuamotu.

Le ravissement est partout

Parmi tous les atolls des Tuamotu, Rangiroa peut se vanter de combler les attentes des plongeurs autant que des terriens (ce qui n’est pas toujours le cas !). Sous l’eau, les passes d’Avatoru et de Tiputa offrent des plongées prodigieuses ! Ici, il n’est pas rare que requins et dauphins jouent dans la même cours, ces derniers venant même s’amuser parfois avec les plongeurs. Un enchantement… Ailleurs, raies mantas et gros napoléon assurent le spectacle, sur l’un des récifs coralliens les plus riches de Polynésie…

Sur l’eau, explorez durant une journée l’incontournable Lagon bleu, véritable lagon dans le lagon où grandissent notamment bébés pointes noires et kaveu, l’énorme crabe de cocotier ! Savez-vous que l’on peut aussi s’y balader dans les rangs de vignes du domaine Dominique Auroy, plantés à même le corail, avant d’en déguster ses nectars les pieds dans l’eau ? Ne résistez pas non plus à la visite d’une ferme perlière, vous serez étonné de tout le savoir-faire et les secrets que renferme la pinctada margaritifera, l’huître polynésienne à la fameuse nacre noire…

Vous l’aurez compris, Rangiroa a plus d’un tour dans son lagon… et dispose en plus d’une très belle capacité d’accueil. Au côté du très beau Kia Ora Resort & Spa, de très jolies pensions proposent un accueil tout confort et, surtout, des plus chaleureux. Ce sera le cas chez Muriel et Alain, de la pension Bounty, proche de la passe de Tiputa. L’un de leurs quatre studios tout équipés vous attendent à quelques pas du lagon, dans une ambiance aussi sereine que décontractée… Quelques coups de pédales avec les vélos de la pension et vous arrivez déjà dans votre centre de plongée ou dans l’un des petits restaurants de bord de plage pour un déjeuner les pieds dans l’eau. Rangiroa, à apprécier tout simplement…

 

Du huit paresseux aux positions inusuelles

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Dans ce livre, Pascal Berriot explique tout le panel de notions et de savoir-faire allant du pilotage des manoeuvres dites « 3D », telles le huit ou la chandelle, jusqu’aux techniques permettant de sortir intelligemment des positions inusuelles. « Ce livre n’est pas un manuel de pilotage ni un ouvrage de mécanique du vol », précise l’éditeur Cépaduès en quatrième de couverture.(…)

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Environnement : Le 4e forum de l'économie bleue se clôt dans le consensus général

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Environnement : Le 4e forum de l'économie bleue se clôt dans le consensus général
PAPEETE, le 20 octobre 2017 – C’est dans la satisfaction générale que s’achève le 4e forum de l’Economie Bleue sur le thème développement économique et préservation des espaces maritimes. Vendredi, les animateurs des quatre tables rondes ont fait le compte-rendu du travail des professionnels de la mer. Il en ressort que les acteurs veulent des actions concrètes rapidement.



Le constat général des quatre tables rondes du quatrième forum de l’économie bleue du cluster maritime de Polynésie française est simple: les tensions entre les acteurs maritimes ne cessent de s’accroître. Pêcheurs, populations locales, acteurs touristiques, industriels, Pays, État et communes ont du mal à s’entendre et à se comprendre. Leurs intérêts ne se situent pas toujours au même endroit, ainsi tous sont d’accord pour dire qu’il faut absolument mettre en place un cadre afin de réguler et normer ce qui est possible ou non sur les côtes, dans le lagon et en haute mer. L’objectif est de permettre le développement économique de l’espace maritime tout en préservant sa biodiversité, mais aussi la sécurité alimentaire des populations locales qui, en Polynésie, dépendent exclusivement du poisson pour se nourrir.

Pour ce faire, les tables rondes sont arrivées à des conclusions similaires et ont émis des recommandations semblables : la mise en place d’un secrétariat général de la mer, mais aussi "la nécessité d’avoir une gestion participative dans cet espace de 5 millions de kilomètres carrés. Il est nécessaire de donner un peu plus de participation aux habitants, aux acteurs dans les différentes îles pour qu’ils puissent gérer cet espace au mieux avec des règles qui doivent être définies et clarifiées. Il faut également mutualiser les moyens, l’administration, les communes ont peu de moyens. Il faut donc pouvoir mutualiser les différents moyens du Pays et de l’État, des communes, voire même des privés pour pouvoir faire mettre en place des réseaux de surveillance et d’information si nécessaire pour faire en sorte que l’équipe soit soudée" conclut Gérard Siu, président du cluster maritime.

L’autre point de consensus réside dans le fait que tous les acteurs sont las des discussions. Ils veulent de l’action et parlent globalement d’une urgence d’agir. La direction des affaires maritimes a indiqué lors du bilan qu’elle serait le porte-parole du quatrième forum face au gouvernement et qu’elle porterait les recommandations devant le conseil des ministres.

Le mot de la fin vient d’un participant du forum qui relève, "tous les textes de réglementation que nous allons passer devrons être assis sur la sacralité de la mer. La mer est le plus grand marae maohi et les chances que la réglementation soit respectée, admise et intégrée par la population ne peut se faire que par cette sacralité de la mer. "



Interview : Gérard Siu, président du cluster maritime de Polynésie française ” Les peuples de l’océan doivent assurer le respect de cet environnement “
Environnement : Le 4e forum de l'économie bleue se clôt dans le consensus général
Le 4 forum de l’économie bleue est un travail collectif, est ce que ça va dans le bon sens ?

Oui, je crois que ces premières synthèses sont une version 0. Ce forum a été très riche. Ça a été une vraie équipe du maritime, soudée. Nous pensions que la table ronde sur les "recommandation pour le projet d’aire marine gérée à l’échelle du Pays" serait un peu tendue, mais les gens ont été très constructifs. Ils ont compris qu’il fallait un partage de cet espace commun et qu’il fallait que la protection fasse partie d’un développement.

Les pêcheurs l’ont dit, ils sont les premiers intéressés à ce que cette ressource soit durable. L’ensemble des tables rondes ont indiqué beaucoup de point commun avec la nécessité d’un secrétariat général de la mer qui regroupe toutes ces différentes administrations.

Vous êtes satisfait de ce quatrième forum ?

Très satisfait et c’est plutôt l’ensemble des avis sont confortés dans ce travail. Il a été très important. Ce travail sera accompagné par la direction des ressources marines, il y aura une communication en conseil des ministres. Le gouvernement sera attentif aux différentes recommandations émises. Ce ne sera pas un bout de papier, ils vont continuer à travailler comme une équipe maritime.

Le fait que la direction des ressources marines transmette le message en conseil des ministres, c’est une bonne nouvelle ?

Il y a une vraie adhésion de l’ensemble des acteurs publics et privés. Je pense que c’est la meilleure façon d’arriver et de réussir le développement de l’économie bleue. Elle doit être dans la même vision, retenir les mêmes valeurs. Les peuples de l’océan doivent assurer le respect de cet environnement. C’est aussi une source nourricière pour tout le monde, nous devons pouvoir la protéger et la gérer.


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