Course à pied – Les Foulées de Vaimato : En mémoire de Lionel Vicente

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L’Athlétic Club Excelsior de Arue organise le samedi 25 août 2018 une course à pied de 6,2 km intitulée les ” Foulées Vaimato de Arue “. Cette course fait partie de la liste des épreuves inscrites au ” Top 10 ” de la fédération d’athlétisme. Elle est proposée en partenariat avec la société Vaimato et le concours de la municipalité de Arue, sous l’égide de la fédération d’athlétisme de Polynésie Française.

Course à pied - Les Foulées de Vaimato : En mémoire de Lionel Vicente
L’organisation décernera deux trophées en l’honneur de Lionel Vicente, cofondateur du club ACEA, récemment décédé. La course, dont le départ sera donné à 17h00, est ouverte à tous, licenciés ou non licenciés, pour les catégories cadet, junior, senior, master et handisport (femme et homme). Aucun enfant en dessous de la catégorie cadet ne sera autorisé à courir.

Le départ sera donné à la mairie de Arue à 17h. Les coureurs partiront en direction du rond-point situé devant le camp militaire où ils emprunteront la route qui mène au quartier Bonno pour y effectuer un demi-tour (pointage des coureurs), avant de revenir à la mairie pour l’arrivée. Un plan du parcours sera affiché au secrétariat de la course (fare potee).

Les trois premiers de chaque catégorie seront récompensés par des médailles. Un classement par équipe viendra récompenser la première équipe « uniforme », la première équipe « entreprise » ainsi que la première équipe « club » affiliée à la fédération d’athlétisme de Polynésie française. Ce classement sera calculé sur les cinq premiers de chaque équipe. Seules les équipes comptant au moins cinq participants seront prises en compte.
Les trois premiers handisport seront également médaillés.

Les inscriptions sont possibles au magasin Inter Sport (Fare Ute rond-point de la base marine) jusqu’au jeudi 23 août 2018 à 17H00, moyennant une participation de 1500 xpf pour les licenciés de la FFA (Fédération Française d’Athlétisme) /FAPF (Fédération d’Athlétisme de Polynésie Française), et une participation de 2000 xpf, pour les non licenciés.


Course à pied - Les Foulées de Vaimato : En mémoire de Lionel Vicente
Les dernières inscriptions pourront se faire sur place le samedi 25 août à la mairie deux heures avant le départ au prix de 2500 xpf, elles seront closes définitivement 45 minutes avant le départ de l’épreuve.

Pour les non licenciés à la FFA, à la FAPF ou à la FTT (fédération tahitienne de triathlon), un certificat médical de non contre-indication à la pratique du sport – ou de l’athlétisme en compétition ou de la course à pied en compétition – datant de moins d’un an le jour de la course, sera exigé lors de l’inscription et annexée à la fiche d’inscription. Ce document sera conservé une année par l’organisation.

Chaque arrivant aura droit à un maillot finisher qui lui sera remis en échange du dossard. Les participants récompensés devront obligatoirement porter le tee shirt « finisher » lors de la remise des médailles ou récompenses sous peine de disqualification.


Les dossards munis d’une puce électronique pourront être récupérés à partir de 15H00 à la mairie de Arue, le jour de l’épreuve. Ce dossard devra être porté de manière lisible, à l’avant, sur le short ou sur le maillot, et devra être remis à l’arrivée.
Toute personne n’ayant pas son dossard à l’arrivée, ne sera pas classée. Des postes de ravitaillement en eau seront disponibles au départ et à l’arrivée ainsi qu’à mi- parcours avant le demi-tour. SB / Communiqué


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Edouard Fritch fait des promesses à Hereheretue

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Edouard Fritch fait des promesses à Hereheretue
Herehetue, le 10 août 2018 – C’était la première fois qu’un membre du gouvernement foulait le sol de Hereheretue, un atoll isolé des Tuamotu. Sans eau courante ni électricité, la cinquantaine d’habitants de la commune se disent oubliés. Le président du Pays a promis de lancer dès que possible les travaux du débarcadère et l’électrification de l’île.

"Ça n’était jamais arrivé. C’est la première fois qu’un membre du gouvernement met les pieds à Herehetue. C’est un moment historique pour l’île" s’enthousiasme Marie-Madeleine Mairihau, la maire déléguée de Hereheretue. Le temps d’une journée la population de l’atoll a été multiplié par deux. Le président Edouard Fritch et plusieurs membres du gouvernement se sont rendus vendredi sur l’atoll des Tuamotu. "Je crois qu’il était nécessaire après les élections de se reconnecter avec la population et surtout les îles les plus oubliées. Je ne le cache pas, j’en suis responsable. Je me suis promis que pour cette mandature nous visiterions ces îles pour nous rendre compte sur le terrain de leurs réels besoins", indique le président du Pays, Edouard Fritch.


Edouard Fritch fait des promesses à Hereheretue
Environ 50 habitants, pas d’eau courante, ni d’électricité, mais surtout pas de débarcadère digne de ce nom. Le président du Pays a constaté l’urgence des travaux que réclame la maire déléguée soutenue par Theodore Tuahine, le maire de Hao qui dit avoir "interpellé le président sur deux sujets majeurs, le débarcadère de Hereheretue et l’électrification du village. Ce sont deux urgences."

Le projet du débarcadère est resté dans les tiroirs du gouvernement depuis près de quatre, cinq ans. En effet, l’atoll a pour seul débarcadère un carré de ciment perché sur le récif. Pour l’atteindre, il faut arriver par le large avec une baleinière descendre sur la petite esplanade qui sert de débarcadère et prendre une autre embarcation dans le lagon avec, à marée basse, guère plus de 50 centimètres de profondeur d’eau. Par mauvais temps, l’ile est inaccessible. "C’est parfois dangereux pour nos enfants de prendre le bateau pour aller au collège à Hao. On s’inquiète." D’ailleurs, le président du Pays et son gouvernement ont pu vivre l’expérience par eux-mêmes puisqu’au moment de quitter l’île, le vent et une grosse houle s’étaient levés.


Edouard Fritch fait des promesses à Hereheretue
Côté électrification, la population se s’alimente grâce à des générateurs gourmands en gasoil. "Herehetue est une bonne île pour l’hybride. L’énergie photovoltaïque quand il fait beau et le secours d’un groupe électrogène quand il pleut. Ici, le mauvais temps peut durer. Beaucoup sont partis parce qu’ils n’arrivaient pas à payer le gasoil pour l’électricité."

La mairesse espère que ces nouvelles infrastructures feront revenir la population sur l’atoll. "Déjà certains sont revenus quand ils ont appris qu’il y avait une nouvelle école. Alors quand il y aura un vrai débarcadère et l’électricité dans le village, c’est sûr qu’il y en a plus qui vont rentrer."

Le président du Pays et le ministre de l’Équipement estiment que le débarcadère devrait voir le jour d’ici 2019, pour un montant de 400 à 500 millions de francs. Quant à l’électrification, une étude doit être engagée pour savoir ce qu’il est possible de faire.

Ainsi, le président s’est donné comme objectif de se rendre dans les îles "oubliées" qui sont difficilement accessibles afin de faire connaître les besoins de la population mais surtout les urgences à traiter, en termes d’infrastructures.


“Aujourd’hui, il faut réparer cette injustice”
Edouard Fritch fait des promesses à Hereheretue
Vous avez fait beaucoup de promesses à Hereheretue par rapport à Anaa…

Non, ce sont beaucoup plus de besoins qu’à Anaa. Les chantiers qui ont fait l’objet d’échanges avec la mairesse sont de vieux chantiers. Le projet de quai à Herehetue doit dater d’il y a quatre ou cinq ans.

Qu’est-ce qui a fait que ça prenne autant de temps ?

Le montant était un problème. Ce quai est estimé entre 400 et 500 millions ce qui est énorme surtout pour 56 personnes. C’est beaucoup. Économiquement ce n’est pas défendable, mais c’est un besoin urgent. Là, il s’agit de priorités politiques pour Hereheretue et puis de conditions de vie quotidienne.

On a les sous aujourd’hui ?

Aujourd’hui on peut avoir les sous, mais je crois qu’aujourd’hui, il faut réparer cette injustice. Il y a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond dans cette affaire. Lorsqu’on voit le débarquement des passagers et des marchandises de Hereheretue avec une espèce de quai sur le récif et ensuite le transfert vers la plage dans une eau qui fait 50 cm à marée basse… Ils n’ont même pas la possibilité de transporter par bateau les biens du quai à la terre. Il y a un vrai problème.

Je ne parle pas des personnes âgées et des enfants qui doivent prendre le bateau pour voyager puisqu’il n’y a pas de piste d’aviation. C’est une injustice de retrouver des îles encore aujourd’hui où il n’y a pas d’infrastructures dignes de ce nom.

La population de Herehetue n’a pas accès à l’électricité sans groupe électrogène…

Il y a aussi le problème de l’électrification. Je sais que le conseil municipal de Hao s’en inquiète depuis quelque temps. Malheureusement on n’a pas beaucoup de chance avec les prestataires qui ont été choisis d’abord pour faire l’état des lieux, et ensuite lancer un projet digne de ce nom. La Délégation au développement des communes a des crédits qui peuvent venir soutenir la commune et des modes de financements allant jusqu’à 80 % : c’est un problème technique qui bloque l’avancée ; mais je sens qu’il y a une vraie volonté du maire de Hao et de la mairesse déléguée qui aujourd’hui se permet de rêver, puisqu’elle pense que si on construit ce quai et qu’on électrifie le village vraisemblablement d’autres personnes originaires de Hereheretue reviendront vivre sur l’atoll.

Ces visites vous permettent de vous reconnecter aux vrais besoins de la population ?

Les besoins de la population, d’une manière générale, nous les connaissons : ils sont énormes. Il faut beaucoup d’argent et beaucoup de moyens. La difficulté est de prioriser ces besoins. On peut les répartir dans le temps pour alléger la charge. La vraie difficulté pour les décideurs est de sentir l’essentiel de ces besoins et ensuite de prendre la décision qui est celle de la priorité à donner à certains chantiers plutôt qu’à d’autres.


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