A bord de l’A 350 de French bee

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A bord de l’A 350 de French bee
PAPEETE, le 12 mai 2018 – L’un de nos correspondants a pris place à bord de l’A 350 de French bee pour ce premier vol inaugural en Polynésie. Prestations, environnement, performances, caractéristiques : il livre ses premières impressions.

L’équipe de French Bee ne cesse de le dire : le nouvel A350-900, livré en avril dernier, qui a relié pour la première fois Paris à Papeete, est « un bijou de technologie ». Il est vrai que le style est épuré, l’éclairage, revu, est à adapté à la lumière naturelle. Surtout, la cabine est bien plus silencieuse que dans un avion classique. Le traitement de l’air, également, a été revu. Pour les douze membres d’équipage, les espaces de travail sont plus spacieux. A tel point que l’espace cuisine situé tout à l’arrière de l’appareil est appelé « le studio » par le personnel navigant.

La cabine se divise en trois espaces aux tailles différentes : à l’avant se trouvent cinq rangées pour les passagers BusinessBlue. Les habitués des sièges Business ne retrouveront pas d’imposants blocs individuels comme chez d’autres compagnies non « low cost », mais ce n’est pas prioritairement la clientèle qui est visée. L’espacement entre les rangées est très spacieux et les équipements modernes, de l’écran tactile à la tablette pour lire une sélection de titres de la presse quotidienne nationale, locale et magazine ainsi qu’une sélection de livres. La sélection de films est variée et de qualité, et évite les blockbusters américains. Les 32 films proposés vont de dessins-animés récents comme Ballerina ou Opération casse-noisettes 2, à un vieux James Bond, en passant pas le plus contemporain La La Land, Moonlight ou Le silence des agneaux. Derrière, c’est l’espace Cosy. Ici, l’espacement est un peu plus réduit mais toujours confortable, il y a trois passagers installés sur les côtés, contre deux en Businessblue, et les tablettes sont situées au dos du fauteuil devant soi, et non cachées à l’intérieur de l’accoudoir. Ouvrez le rideau pour entrer dans le compartiment Ecoblue où les fauteuils sont légèrement plus étroits. La connexion au réseau Wifi en vol est « offerte » jusqu’au 10 juin. Mais sur ce premier trajet, malgré les efforts d’un technicien, elle est restée inexistante.


Escale à San Francisco

 

« A votre gauche le Golden gate bridge. Et à droite, l’océan Pacifique. » Atterrir en soirée à l’aéroport de San Francisco avec le coucher de soleil orange qui s’abat sur la ville, a quelque chose d’enchanteur. Davantage en tout cas que les interminables blocks de Los Angeles. Est-ce le rythme lent et paisible de San Francisco qui agit inconsciemment ? En tout cas, le douanier se fend d’un « Bonjour » suivi d’un « Merci » et chantonne même entre la prise d’empreintes et la photo. Mais c’est ensuite que cela se complique et les deux heures d’escale ne seront finalement pas de trop. Car il faut récupérer son bagage en soute, se diriger vers un autre guichet pour se voir délivrer le billet d’avion du deuxième tronçon (qui n’avait pas été donné dès Paris), puis faire réenregistrer son bagage en soute au guichet 5, puis finalement non, au numéro 7 et repasser les contrôles de sécurité. Escalator, long couloir, escalier, nous voici à bord. Alors, cette escale à San Francisco ? « L’enfer », lâche un passager enfin installé dans le deuxième avion. L’avion a quelques minutes de retard. C’est le premier vol pour la compagnie, en phase de rodage sur cette ligne. Le pilote, au micro, explique que « certaines procédures nécessitent d’être réajustées, notamment avec les autorités aéroportuaires »


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