Le jardin botanique (re)pris en main

Classé dans : Compagnie Aérienne | 0

https://www.tahiti-infos.com/Le-jardin-botanique-re-pris-en-main_a173566.html

Le jardin botanique (re)pris en main
PAPEETE, le 21 juillet 2018 – Depuis décembre 2017, c’est le service du tourisme qui a la gestion du site du jardin botanique à Papeari. Des rénovations et aménagements sont en cours. Une entité privée assurera sous peu l’animation, l’entretien courant et l’exploitation commerciale du site dès septembre. L’appel à projet pour choisir cette entité, lancée en juin, s’est terminé vendredi 13 juillet.



Le service du tourisme a repris la gestion du site du Jardin Botanique – Harrisson Smith en décembre 2017. Il a remis en place des prestations d’entretien et de gardiennage du site. Dès le premier trimestre 2018, des travaux prioritaires de réhabilitation et de sécurisation du jardin botanique ont été réalisés comme par exemple : l’abattage et l’élagage de certains arbres, le curage des bassins, la réfection des clôtures et portail et des allées, la dératisation, la sécurisation de l’enclos à tortue.



Une nouvelle identité graphique

Au cours du second trimestre 2018, une nouvelle identité graphique et un projet d’établissement pour l’ensemble du jardin botanique ont été établis. Le coût des travaux du premier trimestre, de l’établissement de l’identité graphique n’ont pas été dévoilés par le service du tourisme pourtant sollicité à ce propos.

La valorisation du site a également été redéfinie, et plusieurs actions sont engagées, comme la pose de plusieurs panneaux d’informations générales ou thématiques (1 panneau d’entrée du site, 82 panneaux botaniques, 6 panneaux thématiques et 14 panneaux d’orientation).

L’ensemble de cette signalétique devrait être posé d’ici la période de juillet-août et, à terme, il est prévu d’augmenter progressivement le nombre de panneaux consacré à la description botanique. L’enclos à tortue sera également complètement revu au cours du second semestre de cette année.

En termes d’aménagements, d’autres travaux comme la réfection des passerelles ou encore la mise en place d’espaces de détente avec mobilier urbain, ou encore la création d’un cheminement principal pour personnes à mobilité réduite sont également prévus, mais à plus long terme, sous l’égide de TNAD.

Un botaniste (dont le nom n’a pas été précisé) a par ailleurs été missionné afin de déterminer une première liste de 84 plantes à réintroduire dans le Jardin botanique. La Diren a été sollicitée pour fournir certaines de ces espèces et le Service parcs et jardins (SPJP) se chargera de réaliser les plantations.

Un comité scientifique est en cours de création, afin de valider toutes les orientations et de remettre en place une démarche scientifique "afin que le terme ‘jardin botanique’ prenne réellement tout son sens", explique le service du tourisme.

Une entité privée à l’animation en septembre

Le service du tourisme a lancé le 1er juin dernier un appel à projet pour qu’une entité privée puisse assurer l’animation, l’entretien courant et l’exploitation commerciale du jardin botanique. Il sera demandé à cette entité de mettre en place notamment des visites guidées sur le site. Le retour des offres était fixé au vendredi 13 juillet, pour un démarrage de cette activité prévu au mois de septembre.

Pour le conclure, le ministère du Tourisme espère que "cette nouvelle dynamique d’ensemble, à la fois de gestion et de conception du site, permettra de proposer rapidement un site touristique attrayant, qui devienne l’un des points de passage phare de l’île de Tahiti pour l’ensemble de nos visiteurs".


La petite histoire du jardin botanique Harrison Smith

L’américain Harrison Smith arrive à Tahiti en 1919, à l’âge de 37 ans, où il savait d’une précédente visite, qu’il trouverait à Papeari un sol et un climat idéal pour créer le jardin tropical dont il rêvait. Par des achats judicieux, il finit par devenir propriétaire d’un domaine de 137 hectares où il planta petit à petit des centaines de variétés de fleurs et d’arbres exotiques qu’il faisait venir à grands frais et avec bien des difficultés des régions tropicales d’Amérique, d’Asie et d’Afrique.

Avant sa mort, en 1947, il lègue son jardin à son ami Jean Marie Boubée, botaniste lui aussi. Mais la charge était trop lourde et le jardin est laissé à l’abandon.

En 1952, un autre américain Cornelius Crane se porte acquéreur mais étant étranger, l’administration le contraint à faire à sa mort une donation d’une partie du jardin à la Polynésie française. Il embauche un intendant et un jeune professeur de l’École des frères, Talo Pambrun et rapidement le jardin botanique retrouve son éclat.

Au décès de Cornelius Crane, le gouvernement de la Polynésie française récupère donc 18 hectares en bord de mer qui constituent le jardin botanique actuel.

L’association Harrison Smith, longtemps dirigée par Louise Carlson assure la gestion du jardin pendant de nombreuses années. Plusieurs directeurs se succèdent dont le botaniste Michel Guérin, qui apporte sa touche en créant une collection de palmiers. Depuis 2005, la gestion du jardin est confiée à l’établissement public EGAT qui gère le golf d’Atimaono. Malheureusement, cet organisme s’occupe surtout de la gestion humaine et financière et n’a entrepris aucune action pour conserver, renouveler et mettre en valeur ce patrimoine botanique et touristique.

Olivier Babin


Tahiti-Infos, le site N°1 de l’information à Tahiti

Delta Air Lines : JV avec WestJet et vol vers Shanghai

Classé dans : Compagnie Aérienne | 0

http://www.air-journal.fr/2018-07-20-delta-air-lines-jv-avec-westjet-et-vol-vers-shanghai-5202008.html

La compagnie aérienne Delta Air Lines et la low cost WetJet ont signé une entente définitive pour former une coentreprise transfrontalière globale, qui offrira à leur clientèle un vaste réseau de routes aux États-Unis et au Canada. Elle inaugure d’autre part une nouvelle liaison entre Atlanta et Shanghai, plus de six ans après l’avoir abandonnée.

La joint venture annoncée le 19 juillet 2018 fait suite à la signature d’un protocole d’accord en décembre dernier, et renforce le partenariat de partage de code existant entre les transporteurs américain et canadien. Elle « favorisera un rayonnement substantiel au Canada et aux Etats-Unis » avec un service transfrontalier dans plus de 30 villes, répondant à plus de 95% de la demande américaine et canadienne et fournissant à la clientèle davantage de choix de destinations, « et ce, plus que jamais auparavant ». En outre, la nouvelle coentreprise permettra à Delta et à WestJet de concurrencer plus efficacement les autres transporteurs sur le marché transfrontalier.

Dès la réception des approbations réglementaires du Canada et des États-Unis, Delta et WestJet travailleront ensemble pour mettre en œuvre tous les aspects de la collaboration améliorée, notamment un partage de codes élargi, un programme mieux harmonisé à l’intention des grands voyageurs et la reconnaissance d’avantages réciproques pour les membres élites, une croissance conjointe sur le réseau transfrontalier américain et canadien, et des installations rapprochées dans les principaux aéroports facilitant le transport des passagers et des bagages. L’entente comprendra également la capacité de collaborer sur le fret à bord des vols de passagers, et dans le cadre de contrats d’entreprises.

« L’avenir de Delta est de portée mondiale et, de concert avec WestJet, nous pouvons accroître les capacités de nos deux compagnies aériennes et unir nos forces sur cet important marché transfrontalier », a déclaré dans un communiqué Ed Bastian, chef de la direction de Delta. « Ensemble, nous serons en mesure d’offrir davantage de destinations aux invités dans un réseau intégré, des produits de compagnies aériennes de qualité supérieure, des liaisons améliorées et des avantages nettement améliorés pour les grands voyageurs. La coentreprise offrira aux invités une expérience passager inégalée sur les vols entre les États-Unis et le Canada ». WestJet continue sur sa lancée pour devenir une compagnie aérienne d’envergure internationale, et la signature de cette entente « marque un jalon important de ce parcours », a ajouté Ed Sims, président et chef de la direction de WestJet ; « grâce à la collaboration avec Delta, transporteur américain de premier plan, nous sommes enthousiastes à l’idée d’offrir des produits et des services améliorés et plus de choix aux invités. La coentreprise nous permettra de maximiser notre partenariat existant avec Delta au profit de la clientèle en stimulant la concurrence sur le marché transfrontalier ».

Membre de l’alliance SkyTeam, Delta rappelle qu’elle possède « une feuille de route éloquente » en matière de partenariats avec des compagnies aériennes partout dans le monde : en Europe, en Amérique Latine, en Asie, en Australie, et maintenant au Canada. Ces coentreprises relient des réseaux complémentaires, ce qui permet aux transporteurs d’élargir leurs options de service, et d’offrir une expérience client plus fluide que cela aurait été possible auparavant.

Delta Air Lines inaugure d’autre part ce vendredi une nouvelle liaison quotidienne entre sa base à Atlanta-Hartsfield Jackon et l’aéroport de Shanghai-Pudong, sa quatrième vers la ville chinoise. Les départs, en Boeing 777-200LR pouvant accueillir 37 passagers en classe Affaires Delta One, 36 en Premium Comfort + et 218 en Economie (un Airbus A350-900 devrait à terme le remplacer), sont programmés à 15h30 pour arriver le lendemain à 19h00, les vols retour quittant la Chine à 12h30 pour atterrir le même jour à 15h30 (passage de la ligne de changement de date oblige, durée de vol environ 15h20).

Delta est sans concurrence sur cette route supprimée début 2012 ; elle se pose déjà à Shanghai en provenance de Seattle, Detroit et Los Angeles. Elle propose aussi entre Atlanta et l’Asie des liaisons vers Séoul et Tokyo-Narita, et en Chine des vols vers Pékin et Hong Kong (jusqu’au 4 octobre dans ce dernier cas). « La forte demande pour des vols Delta sans escale à travers le Pacifique et vers la Chine, ainsi que notre partenariat avec China Eastern Airlines, rendent cette route convaincante tant pour les voyageurs d’affaires que pour les vacanciers », déclarait dans un communiqué le CEO Ed Bastian, faisant allusion au partage de codes en place avec sa partenaire chinoise de l’alliance SkyTeam (et dont Delta est par ailleurs actionnaire depuis 2015, à hauteur de 3,55%). D’après le maire d’Atlanta Kasim Reed, les visiteurs chinois étaient déjà l’année dernière les deuxièmes en nombre dans la ville, alors qu’aucune liaison directe vers ou depuis la Chine ne leur était proposée.

error: Désolé, le contenu est protégé !!