Gombo de Tahiti, la plante aux doigts de dame

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Gombo de Tahiti

Le Gombo, est un légume largement consommé en Afrique, en Inde, en Thaïlande et est un ingrédient incontournable de la cuisine cajun, mais il est bien peu connu à Tahiti. Le nom « Gombo » désigne autant la plante que ses fruits. Aux Etats-Unis il est appelé Orka et surnommé Finguers Plant Lady (doigts de dame) en raison de la forme de ses fruits. Cette plante fait partie de la famille des Malvaceae, comme l’hibiscus et le cacaoyer.

Le Gombo (Abelmoschus esculentus) est une herbacée dressée d’environ 2 m de haut avec des tiges recouvertes de poils irritants. La plante entière a une odeur assez forte. Les grandes feuilles palmées avec des marges dentées, velues sur les deux surfaces. Les fleurs sont de 4 à 8 cm de diamètre,

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Le tressage s’invite au farerei haga de Rangiroa

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Le Farerei haga se poursuit à Rangiroa. Après les sports traditionnels, les courses de pirogues et les concours de chants et de danses en soirée, focus sur les concours de tressage.

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Phosphate à Makatea : les protecteurs de l'environnement montent au créneau

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Phosphate à Makatea : les protecteurs de l'environnement montent au créneau
MAKATEA, le 23 septembre 2016. Les associations Fatu Fenua no Makatea et Te Rupe no Makatea montent au créneau pour dénoncer le projet d’exploitation de phosphate à Makatea. Elles ont interpellé le président du CESC.

Vendredi matin, les présidentes des associations Fatu Fenua no Makatea et Te Rupe no Makatea ont rencontré Winiki Sage, président du Conseil économique, social et culturel et président de la Fédération des associations de protection de l’environnement. Sylvana Nordman et Danny Pittman souhaitent que la quatrième institution du Pays se saisisse du dossier du projet d’exploitation de phosphate à Makatea.

En début de semaine dernière, le conseil municipal de Rangiroa, dont dépend Makatea, a profité de la visite du président du Pays pour adopter un vœu en faveur de l’exploitation secondaire du minerai de phosphate et de la réhabilitation de l’île de Makatea.



"Nous ne sommes pas réfractaires à un projet de développement sur l’île"
, indique Sylvana Nordman, présidente de l’association Fatu Fenua no Makatea. "Il y a tout un potentiel de développement en matière de tourisme vert, d’apiculture ou de culture maraîchère. On veut un vrai développement durable pour l’atoll."

Les deux associations craignent aussi que l’exploitation du phosphate et la réhabilitation de l’île aient un impact négatif sur l’île comme cela été le cas à Nauru. Aujourd’hui, la quasi-totalité du territoire de Nauru ressemble à un désert de pierres. La surexploitation du phosphate sur l’île a dégradé l’environnement : 80% de la surface du territoire a été creusée et la déforestation a tué des espèces entières d’oiseaux. "Est-ce que cette extraction vaut vraiment le coup alors qu’il y a des risques d’impact sur les espèces endémiques ? ", interpelle Sylvana Nordman.

L’atoll de Makatea a été classé site prioritaire de conservation en 2005 par des spécialistes de l’environnement dont Jean-Yves Meyer, délégué à la recherche. L’atoll abrite une faune et une flore plus riches que partout ailleurs dans l’archipel des Tuamotu : des oiseaux et plantes endémiques y ont été recensés.

Le réalisateur Michel Huet, naturaliste de formation, qui a déjà réalisé un documentaire sur Makatea en 2007, prépare un nouveau reportage qui devrait sortir l’an prochain. Il alerte sur la menace que fait peser pour lui l’exploitation du phosphate sur l’atoll de Makatea, en Polynésie française. Ce document sera pour les défenseurs de l’environnement un argument de plus.

Un communiqué du conseil des ministres soulignait mercredi : "il est important d’obtenir préalablement une large acception du projet par la population et les propriétaires de l’île". Si les élus de Rangiroa ont voté unanimement en faveur de cette délibération, les associations de protection de l’environnement n’ont pas dit leurs derniers mots.


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Rescapés des îles Maria aux Australes

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Atoll de Maria aux Iles Australes en 1934. mangarevan expédition

A Rurutu, dans l’archipel des Australes, la peine capitale consistait à abandonner sans vivres les coupables sur un des quatre minuscules îlots nommés Maria situés au nord-ouest de Rimatara : là ne poussent que quelques cocotiers et buissons de mikimiki. C’était la mort lente par suite de toutes sortes de privations.

Un jour, dans l’île de Rurutu un enfant est trouvé mort au pied d’un cocotier. Y a-t-il eu crime ou accident ? Les opinions étaient partagées, mais deux individus sont quand même arrêtés, jugés et malgré leurs protestations d’innocence condamnés à mort.

L’arrêt prononcé, on embarqua les condamnés sur la

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O Oe To Oe Rima fête ses 20 ans d'existence

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O Oe To Oe Rima fête ses 20 ans d'existence
PAPEETE, le 19/09/2016 – Avec 6 000 adhérents, le syndicat O Oe To Oe Rima se hisse à la quatrième place en termes de représentativité au fenua. Après 20 années d’existence, le syndicat tire un bilan positif de toutes ses actions, malgré quelques difficultés rencontrées en 2004. Son secrétaire général veut avant tout redorer le blason de son organisation syndicale, en multipliant le travail sur le terrain.

Créée en 1996, la confédération syndicale d’O Oe To Oe Rima célèbre cette année, ses 20 ans d’existence en Polynésie. Un parcours plutôt positif malgré quelques difficultés rencontrées en 2004 : "notre ancien secrétaire général était entré en politique avec le Tavini. Mais quand il a décidé de quitter ce parti politique, tous nos adhérents indépendantistes nous ont quittés.", raconte Atonia Teriinohorai, secrétaire général d’O Oe To Oe Rima.

Aujourd’hui, le syndicat compte 6 000 adhérents, contre plus de 10 000 avant 2004. En termes de représentativité, O Oe To Oe Rima se hisse à la quatrième place devant Otahi et derrière la CSIP. La CSTP-FO conserve son titre de leader devant A Ti’a I Mua.

Il faut savoir que chaque organisation syndicale perçoit une subvention de fonctionnement du Pays qui est répartie en fonction du nombre de sièges obtenus par chaque organisation syndicale lors des élections professionnelles de 2014 et 2015. En 2016, O Oe To Oe Rima a perçu un peu plus de 2,1 millions de francs.

Donc pour les 20 ans de son syndicat, Atonia Teriinohorai compte bien redorer le blason d’O Oe To Oe Rima. "Nous sommes connus pour être des casseurs. Donc, il va falloir que l’on retourne sur le terrain, il faut faire des réunions, réunir les fédérations."

D’ailleurs, un grand repas sera organisé pour l’ensemble des adhérents au syndicat, ce vendredi 23 septembre, à la salle Philanthropique.

DEUX REPRÉSENTANTS DE LA CGT EN MISSION À TAHITI

Dans le cadre des 20 ans d’O Oe To Oe Rima, deux représentants de la confédération générale du travail (CGT) de métropole ont été invités. "C’est une confédération avec qui nous avons des liens d’amitié depuis sa création", explique Patrice Bossart, membre de la Direction confédérale de la CGT

Selon Patrice Bossart, des liens ont également été tissés avec les autres confédérations syndicales sur le territoire. Les deux syndicalistes métropolitains devraient d’ailleurs rencontrer tous leurs partenaires.

Ils effectueront donc une mission de quinze jours en Polynésie, et plusieurs rencontres sont prévues dans leur programme. On notera, par exemple, le thème du nucléaire qui pourra être débattu avec l’association Moruroa e Tatou. "Avant de venir, nous avons étudié le rapport qui a été discuté au CESC sur les essais nucléaires. Et, il est important pour nous, de voir comment les victimes des radiations ont été prises en charge sur le territoire, et de voir les différences d’approches entre les métropolitains et les polynésiens. Et, lorsque nous rentrerons en métropole, nous irons frapper aux portes pour leur dire voilà ce qui s’est passé et voilà ce qui pourrait se mettre en place pour qu’il y ait une égalité de traitement", souligne Patrice Bossart.

Les deux syndicalistes métropolitains devraient aussi rencontrer le président du Pays, Edouard Fritch pour lui rendre compte des difficultés rencontrées par les différentes organisations syndicales. "Ce sera aussi l’occasion pour nous d’exposer ce qui nous aura été présenté".

Si pour l’heure, aucun accord n’a été signé entre la CGT et un syndicat polynésien, il semblerait que la confédération d’O Oe To Oe Rima franchisse le cap d’ici quelques jours. "Nous pouvons voir quelles sont les attentes. À notre retour en métropole, nous expliquerons les difficultés que rencontrent les travailleurs polynésiens, et ensuite, la direction confédérale fera ensuite une proposition pour voir le partenariat possible", prévient Patrice Bossart.

Un partenariat important pour le secrétaire général d’O Oe To Oe Rima, "pour acquérir de l’expérience".


CAISSE CHÔMAGE

Un sujet épineux qui ne se fera pas d’aussitôt. Pour le secrétaire général d’O Oe To Oe Rima, le financement de cette caisse reste le souci majeur dans la mise en place de ce dispositif.

"Il y a 80 000 salariés qui se retrouvent aujourd’hui au RSPF et qui sont aidés par le Pays, donc par nous, les salariés. Il faut mettre en place cela en Polynésie parce que c’est quelque chose qui existe partout même en métropole, donc je ne comprends pas pourquoi on ne l’a toujours pas appliquée en Polynésie."

PSG

Ponctionner les grandes entreprises pour alimenter la retraite, c’est l’idée que retient Atonia Teriinohorai.

"Ce qui est sûr, c’est qu’O Oe To Oe Rima va rester sur sa position, c’est-à-dire de ne pas baisser le taux d’indemnité de 70 % à 60 %. Sur ce point, on ne changera pas d’avis et on sera dans la rue, ça c’est sûr. Par contre, par rapport à l’emploi, nous avons des difficultés. Donc, nous avons proposé de prendre dans les grandes sociétés. Par exemple à EDT, toute la population paye leur consommation en énergie. Nous demandons qu’une partie de ces fonds soit reversée à la caisse pour aider notre retraite. Pour moi c’est important que les sociétés contribuent et aident le pays à relever la PSG. Ça existe déjà, il y a des taxes qui sont reversées au Pays pour payer le fonctionnement. Là, nous demandons une partie aussi pour nos retraites."


O Oe To Oe Rima fête ses 20 ans d'existence
Atonia Teriinohorai

Secrétaire général O Oe To Oe Rima

Quel est le programme de ces deux journées de réunion ?

"Le programme de ces deux journées est de voir les problèmes que rencontre chaque fédération. On sait que le problème majeur c’est l’emploi. J’ai entendu dire que le gouvernement envisageait de relever le défi pour redresser l’économie de ce Pays, par les finances. Je pense que les polynésiens peuvent redresser l’économie de ce Pays, au niveau de la mer par exemple. C’est vrai qu’on aura besoin de l’aide sur le plan financier, mais nous pouvons travailler seuls, puisque nous avons des enfants qui ont fait des études et qui pourront développer ce Pays."

En métropole et en Polynésie, le code du travail n’est pas le même. Comment allez-vous faire pour travailler avec la CGT afin de répondre aux requêtes des salariés polynésiens ?

"En métropole quand tu déposes un préavis, tu n’as pas besoin d’attendre 5 jours. Alors qu’en Polynésie, nous avons 5 jours pour négocier avant de partir en grève. En fait les deux codes du travail se rejoignent. Par exemple, les heures de représentativité, en métropole, il y a 15 heures contre 10 heures en Polynésie. En France, ils ont aussi des congés de formation, alors qu’il y en n’a pas ici. Nous avons des congés de formation, mais ils ne sont pas rémunérés. Donc, il y a beaucoup de choses que nous souhaiterions intégrer en Polynésie parce que nous sommes quand même des "français". Donc je pense que la loi doit être la même pour tout le monde."

Quelle sera la mission des deux représentants de la CGT ?

"Aujourd’hui et demain (lundi et mardi ndlr), on va essayer de réunir les fédérations, pour entendre les difficultés que chacun rencontre. Ensuite, il y aura des rencontres avec la CPS pour voir les différences entre la sécurité locale et métropolitaine. Nous allons rencontrer aussi l’association Moruroa e Tatou parce qu’ils ont des adhérents qui ont des familles, qui ont travaillé à Moruroa. L’idée est de rencontrer Roland pour voir ce qu’il pourrait apporter de plus pour ces familles. Il y a aussi le fonds paritaire que nous devrions voir parce que la CGT est aussi représentée dans ce fonds en métropole, le CESC également. Et enfin, avec le président du Pays pour discuter de l’économie polynésienne."


O Oe To Oe Rima fête ses 20 ans d'existence
Patrice Bossart

Membre de la Direction confédérale de la CGT

Y’a-t-il un partenariat qui vous lie avec les organisations syndicales polynésiennes ?

"La CGT a considéré dans son histoire que nous devons aider des organisations dans le territoire. Les aider à s’organiser. Chaque organisation reste autonome et libre, c’est pour cela qu’on ne voit pas de sigle CGT, c’est vraiment notre conception du syndicalisme. On peut venir en appui par de la coopération et par de l’aide, sur plusieurs confédérations en même temps. Là, la démarche est de contractualiser un partenariat. Et, c’est pour cela que dans 15 jours, on va définir les besoins de chaque confédération polynésienne. Ce qui nous permettra de voir dans quels critères la confédération CGT de métropole pourra les accompagner. Avec O Oe To Oe Rima, nous sommes dans une coopération qui n’a jamais été formalisée. Mais le syndicat a émis le souhait de contractualiser un partenariat, et c’est pour cela que nous sommes là aussi."

Si cette coopération venait à voir le jour, comment se traduirait-elle ?

"On va essayer de travailler avec cette confédération et avec d’autres, avec qui nos fédérations ont des liens. Donc, on va essayer de répondre à leurs attentes, on ne vient pas avec une recette tout de suite. Cette confédération, pour leur fonctionnement et leurs axes revendicatifs, a besoin de quoi et de quelle manière on peut les aider ? Donc, durant les échanges on va être attentifs à leurs besoins. Et quand on va rentrer en métropole, on va rendre compte à notre direction confédérale, et on va voir de quelle manière, on peut les aider au mieux. On ne vient pas avec un produit fini, ce n’est pas notre manière de faire."

Y’a-t-il des similitudes dans les revendications en Polynésie et en métropole ?

"On va dire qu’il y a des thématiques qui sont générales, et que l’on va retrouver dans le monde entier. Ce sont des questions de salaires, de droits et de garanties collectives, et tout ce qui est lié au temps de travail. Donc, oui on retrouve des similitudes, après, ce n’est pas au même degré parce que nous ne sommes pas régis par les mêmes règles. Nous n’avons pas le même code du travail, nous n’avons pas forcément les mêmes conventions collectives, et nous avons besoin justement de clarifier tout cela. C’est pour ça que c’est important, que pendant ces deux jours (lundi et mardi ndlr), qu’on ait ces échanges sur les différentes problématiques. Je pense que cet échange mutuel va nous faire grandir et c’est comme ça qu’on voit nos échanges avec les autres confédérations."



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La desserte de Moorea au crible de l'Autorité de la concurrence

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La desserte de Moorea au crible de l'Autorité de la concurrence
PAPEETE, le 16 septembre 2016. L’Autorité de la concurrence a examiné en détail la desserte maritime de Moorea suite à une demande du président du Pays.

L’Autorité de la concurrence a examiné les conditions de la desserte maritime de Moorea. Cette étude fait suite à une demande du président du Pays qui souhaitait connaître l’Autorité de la concurrence sur "d’éventuelles pratiques anticoncurrentielles dans le secteur du transport maritime interinsulaire entre Tahiti et Moorea". Cet avis a été publié cette semaine au Journal officiel.

La demande d’Edouard Fritch fait suite à des remarques émises lors du Comité consultatif de la navigation maritime interinsulaire en mai. Celui-ci avait examiné la demande de licence d’armateur par la SNC Aremiti dans le cadre du remplacement du navire Aremiti 5 par un navire Aremiti 6 (lire encadré).

"Des membres du CCNMI ont fait part d’interrogations, portant sur la pérennité de l’exploitation et sur d’éventuelles pratiques anticoncurrentielles (pratiques de prix prédateurs, ententes entre sociétés".

L’Autorité de la concurrence commence par fait un état des lieux de la desserte maritime, la plus importante de la Polynésie française. Elle constate ainsi que "L’offre de transport sur la ligne semble surdimensionnée, en dehors des périodes de pic d’activité (début et fin des vacances scolaires, week-end prolongés…)." "En multipliant les capacités en nombre de passagers de chaque navire par le nombre de touchées théoriques, la capacité offerte en transport de passagers serait d’environ 7 millions de passages (ou personnes transportées). Compte tenu du nombre de passagers réellement transportés, le coefficient de remplissage de passagers peut être évalué à un peu plus de 20% en 2014", ajoute l’Autorité. "Du fait du non-respect des fréquences minimales de rotation et des arrêts technique (obligatoires ou contraints), ce coefficient est en réalité supérieur et s’établit à environ 30% (nombre de passagers/ nombre de places réellement proposées)."

Interrogé sur le risque d’entente entre la SNC Aremiti et la SNC Aremiti Ferry, l’Autorité de la concurrence souligne que "les liens familiaux ainsi que l’organisation de la gestion commerciale et de la communication conduisent à considérer que les deux sociétés appartiendraient à un même groupe et n’auraient pas d’autonomie de décision. Aucune entente ne pourrait donc être constituée entre la SNC Aremiti et la SNC Aremiti Ferry". Pour qu’il y ait entente, il faut déjà que les deux entités soit juridiquement distinctes et économiquement indépendantes l’une de l’autre avant de voir s’il y a ou non un accord de volonté.


Une défisc’ locale à revoir ?
Dans son avis sur la desserte de Moorea, l’Autorité de la concurrence fait une remarque sur les dispositifs de défiscalisation qui "constituent des aides sélectives susceptibles; par la discrimination éventuelle entre entreprises concurrentes, de porter atteinte à la concurrence". "Il pourrait être utile au gouvernement de la Polynésie française compétent en matière d’élaboration de la politique de la concurrence, d’ajouter aux critères d’analyse des projets d’agréments fiscaux par la commission idoine, celui de l’impact sur la concurrence et de ses éventuelles distorsions."

"La prise en compte de ce critère peut être ainsi opérée, soit de son propre chef par la commission des agréments fiscaux dans le cadre de l’analyse de "l’intérêt économique pour la Polynésie française" tel que prévu à l’article LP 914-1 du code des impôts, soit constituer un nouveau critère distinct identifié au sein du même article", ajoute l’Autorité de la concurrence qui propose notamment que l’analyse menée prenne en compte "l’historique et le volume des aides accordées au demandeur et à ses concurrents sur le marché concerné".


Aremiti 6, un navire plus rapide
La desserte de Moorea au crible de l'Autorité de la concurrence
La SNC Aremiti souhaite remplacer le navire Aremiti 5 par un navire Aremiti 6. Celui-ci pourra accueillir 550 passagers contre 630 pour le Aremiti 5. Le temps de travée prévue sera de 25 à 30 minutes contre 30 à 35 minutes aujourd’hui pour le Aremiti 5.

Pour comparaison, 360 personnes peuvent monter à bord du Terevau, qui effectue la traversée en 25 à 30 minutes.


35 % du fret inter-îles
"La desserte par transport maritime entre Tahiti et Moorea est la liaison maritime la plus importante de la Polynésie française, que ce soit le nombre de passagers, de tonnages transportés ou de passages de tous types de véhicule", indique l’Autorité de la concurrence. "La desserte entre Tahiti et Moorea a ainsi capté en 2015 plus de 35% du fret inter-îles, 96% du transport de véhicules et 99% du trafic de passagers. Cette desserte enregistre un chiffre d’affaires annuel de plus de 2.5 milliards de Fcfp en 2014 et 2015."


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