Un SDF vole l'ordinateur du père Christophe

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Un SDF vole l'ordinateur du père Christophe
PAPEETE, le 2 novembre 2018 – Le prévenu présenté ce vendredi en comparution immédiate avait été condamné en juillet dernier pour le cambriolage de l’une des bijouteries du front de mer. A peine sorti de prison, l’homme est revenu à la cathédrale où il a volé l’ordinateur du père Christophe. En état de récidive légale, il a écopé d’un an de prison dont six mois avec sursis.

Pourquoi subtiliser un bien à un homme qui tente de vous aider depuis plusieurs années ? Telle est la question posée par le tribunal au prévenu jugé ce vendredi en comparution immédiate pour le vol de l’ordinateur du Père Christophe.

L’homme, dont le casier judiciaire comporte 16 condamnations, a été condamné en juillet dernier pour le cambriolage d’une des bijouteries du front de mer. Il est également le propriétaire d’un chien qui lui avait été enlevé par les agents de la DSP, avant que le tribunal administratif n’ordonne la restitution de l’animal.

Le 31 octobre dernier, quelques heures après être sorti de prison, le prévenu s’est donc rendu à l’église de la cathédrale. Profitant de l’absence du Père Christophe, il s’est introduit dans son bureau et a subtilisé son ordinateur. Il a été interpellé quelques minutes plus tard par les forces de l’ordre, alors qu’il marchait en ville avec le fruit de son vol sous le bras.


” Voler son bienfaiteur “
A la barre du tribunal ce vendredi, l’homme explique qu’il comptait revendre l’ordinateur sans apporter d’explication supplémentaire sur le choix de sa victime. Choix que le procureur de la République ne manque pas de commenter avant de requérir 15 mois de prison : « je ne veux pas vous accabler mais les faits parlent d’eux-mêmes, vous volez l’ordinateur de votre bienfaiteur. »



Après en avoir délibéré, les magistrats condamnent l’homme à 12 mois de prison avec sursis.


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United Airlines se pose à Tahiti

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La compagnie aérienne United Airlines a inauguré une nouvelle liaison entre San Francisco et Papeete, devenant la première américaine à proposer des vols directs entre « le continent » et Tahiti.

Depuis le 30 octobre 2018 et désormais pendant toute l’année, la compagnie américaine propose trois vols par semaine entre sa base de San Francisco et l’aéroport de Papeete-Faa’a, opérés en Boeing 787-8 Dreamliner pouvant accueillir 36 passagers en classe Affaires, 70 en Premium et 113 en Economie. Les départs sont programmés mardi, jeudi et dimanche à 14h45 pour arriver à 21h25, les vols retour quittant la Polynésie à 23h45 pour se poser le lendemain à 9h50 (durée de vol moyenne 8h20). United Airlines est en concurrence directe sur cet axe avec la low cost French bee, et indirecte avec Air France et Air Tahiti Nui (à Los Angeles).

« Nous sommes ravis de proposer désormais toute l’année cette nouvelle route », a déclaré lors du départ du vol inaugural Janet Lamkin. La présidente pour la Californie de United Airlines a précisé qu’à partir du 30 mars prochain la rotation du dimanche sera avancée à samedi, ajoutant : « pour les Californiens comme pour tous nos clients prenant des correspondances à San Francisco, cette ligne permet une escapade vers un petit coin du paradis ».

La compagnie de Star Alliance est la deuxième américaine à se poser à Tahiti après Hawaiian Airlines (depuis Honolulu), mais la première à y proposer un vol direct depuis les Etats-Unis continentaux. Hors Hawaï, elle dessert dans le Pacifique les îles de Guam, Pohnpei, Kosrae, Kwajalein and Majuro ; elle se pose également à Sydney, Melbourne et Auckland en direct depuis San Francisco, d’où elle dessert entre autres Paris-CDG.

VietJet confirme ses 50 Airbus A321neo annoncés à Farnborough

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VietJet a désormais pas moins de 171 appareils de la famille Airbus A320 en commande. La visite officielle du Premier ministre Edouard Philippe au Vietnam a en effet été l’occasion pour la compagnie aérienne de transformer en contrat ferme les 50 Airbus A321neo annoncés lors du dernier Salon de Farnborough. Avec cette nouvelle commande,…

Un hiver prudent pour Korean Air

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La compagnie aérienne Korean Air a lancé son programme hivernal marqué par l’ouverture d’une nouvelle liaison entre Busan et Danang au Vietnam, et l’ajout de fréquences supplémentaires vers Istanbul, Seattle, Las Vegas ou Nha Trang. Mais cinq routes sont suspendues dont trois au départ de Séoul, vers St. Petersburg, Irkoutsk et Nanning.

Depuis le 28 octobre 2018, la compagnie nationale de Corée du Sud propose un  vol quotidien entre Busan-Gimhae dans le sud du pays et l’aéroport de Danang dans le centre du Vietnam, opéré en Boeing 737-900ER pouvant accueillir 12 passagers en classe Affaires et 147 en Economie. Les départs sont programmés à 21h25 (arrivée le lendemain à 0h20), avec des retours à 2h45 (arrivée à 8h30). Korean Air est en concurrence directe sur cet axe avec sa propre filiale low cost Jin Air, Asiana Airlines et sa low cost Air Busan., plus la low cost T’Way ; elle dessert déjà Danang au départ de sa capitale

La compagnie de l’alliance SkyTeam a d’autre part ajouté une quatrième rotation hebdomadaire entre sa base de Séoul-Incheon et l’aéroport d’Istanbul-Atatürk, une route qui connait « une augmentation constante de la demande » et est également proposée par Asiana Airlines et Turkish Airlines. La route sans concurrence vers Zagreb-Franjo Tudjman, inaugurée en septembre, a « fusionné » avec celle vers Zurich-Kloten qui est désormais desservi trois fois par semaine via une escale en Croatie.

Le Séoul – Nha Trang est désormais proposé tous les jours « en raison de la hausse attendue de la demande saisonnière », face à Vietnam Airlines et VietJet Air. Hong Kong gagne de son côté un cinquième vol quotidien au départ d’Incheon.

Korean Air augmentera également la fréquence de certaines liaisons américaines en décembre et en janvier, y compris celles vers Seattle-Tacoma et Las Vegas-McCarran qui passent chacune de cinq à six vols par semaine.

La compagnie sud-coréenne a en revanche confirmé la suspension de trois lignes au départ de Séoul, vers St. Petersburg et Irkoutsk en Russie et vers Nanning en Chine, ainsi que l’arrêt des vols reliant Busan à Hong Kong et Guam.

Oman Air se pose à Moscou et aux Maldives

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La compagnie aérienne Oman Air a inauguré une nouvelle liaison au départ de Mascate, vers Moscou en Russie, et relancé celle à destination de Malé aux Maldives.

Depuis le 30 octobre 2018, la compagnie nationale du Sultanat d’Oman propose un vol quotidien entre sa base à Mascate et l’aéroport de Moscou-Domodedovo, opéré en Boeing 737 MAX 8 pouvant accueillir 12 passagers en classe Affaires et 150 en Economie. Les départs sont programmés à 14h55 pour arriver à 19h55, les vols retour quittant la Russie à 0h20 pour atterrir à 6h55. Oman Air est sans concurrence sur cette route, sa première vers la CEI et la Russie.

Le CEO d’Oman Air Abdulaziz Al Raisi souligne que la Russie « est une destination de plus en plus importante en provenance d’Oman. Depuis que nous avons annoncé cette liaison plus tôt dans l’année, nous avons constaté un vif intérêt, tant de la part des voyageurs d’Oman que des clients transitant par notre hub de Mascate depuis des villes du monde entier ». Le dirigeant ajoute dans un communiqué qu’il espère que le vol quotidien « stimulera davantage les relations économiques et commerciales entre les deux pays amis. Les échanges entre Oman et la Russie continuent à augmenter et nous sommes heureux de pouvoir les faciliter davantage avec le lancement de ce service. Oman est en train de devenir un centre logistique régional très important avec une infrastructure de classe mondiale et nous sommes certains que cela est reconnu par les entreprises russes ».

Le directeur commercial Paul Starrs a de son côté expliqué à Rusaviainsider que le choix de l’aéroport Domodedovo était directement lié à la présence de S7 Airlines, avec qui l’accord spécial pro-rate (SPA) devrait se transformer en partage de codes, « une fois que la coopération s’est révélée être un succès ». La demande en Russie devrait augmenter rapidement à partir de mars 2019, quand il sera possible aux touristes d’obtenir un visa à l’arrivée dans les aéroports du Sultanat. On notera que la compagnie russe Nordwind Airlines vient de lancer des vols charters entre Moscou-Sheremetyevo et Salalah.

Oman Air a d’autre part relancé le 28 octobre trois rotations hebdomadaires entre Mascate et l’aéroport de Malé-Velana, toujours opérés en 737 MAX 8. Les horaires en ligne sont toujours étranges, avec des départs jeudi, samedi et dimanche à 8h50 pour arriver à 13h30, et des retours des Maldives mardi, jeudi, samedi et dimanche à 18h50 pour arriver le lendemain à 0h35. Elle proposait déjà des vols vers Malé via Abou Dhabi, en partage de codes avec Etihad Airways.

Oman Air a pris possession en octobre du cinquième des 30 Boeing 737 MAX 8 commandés ; une livraison qui survient « à un moment où la compagnie aérienne poursuit sa trajectoire de croissance et d’expansion rapide ». Elle doit recevoir neuf 737 MAX 8 supplémentaires en 2019, et d’ici la fin de l’année deux 787-9 Dreamliner, dont l’un sera équipé du nouveau produit First Class qui comprendra 8 suites privées, de 24 sièges Business et de 232 sièges Economy. Ces avions aideront Oman Air « à respecter son engagement d’améliorer encore son efficacité opérationnelle en pilotant une flotte jeune, moderne et sûre ». La rumeur d’une prochaine commande d’Airbus A350 XWB pour remplacer ses A330 vieillissants à l’horizon 2020 n’a pas été confirmée ; ils pourraient lui servir à lancer des vols directs vers les USA, pour lesquels elle vient de déposer une demande d’autorisation au DoT. Rappelons qu’elle a déjà inauguré cette année des vols vers Casablanca et Istanbul, et s’envolera en juin 2019 vers Athènes.

On retiendra également qu’Oman Air, qui dessert Paris-CDG y compris avec des acheminements depuis la province, augmentera au 1er décembre sa surcharge carburant, « en raison de la hausse des prix du pétrole » : elle sera alors de 230 euros pour un aller-retour en classe Economie, et de 270 euros pour un aller-retour en classe Affaires. Les réservations effectuées avant cette date bénéficieront des tarifs actuels.

"Boom" touristique à Rangiroa

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RANGIROA, le 23 octobre 2018 – Depuis le début de l’année, plus de 60 000 personnes se sont rendues à Rangiroa, soit une augmentation de 10% par rapport à 2017. Sur place les professionnels du tourisme parlent d’un effet French Bee, “d’habitude la haute saison débute en juillet. Et cette année à Rangiroa on a reçu déjà beaucoup de visiteurs en mai, ce qui coïncide avec les premières rotations de French Bee en Polynésie française”, indique le comité du tourisme de l’île.

“C’est vrai que cette année on a effectivement reçu beaucoup de monde”, s’est réjoui Philippe Cabral, président du comité du tourisme de Rangiroa. Comme l’avait dévoilé un communiqué d’Aéroport de Tahiti (ADT), diffusé mercredi dernier, la société note une augmentation de 10% du trafic de passager à l’aéroport de Rangiroa. En tout ce sont ainsi plus de 60 000 personnes qui se sont rendues sur l’atoll depuis le début de l’année. “Après plusieurs années de baisse l’atoll des Tuamotu, est redevenu une destination touristique majeur en Polynésie française”, complète le communiqué.
 
Une augmentation de la fréquentation, et du trafic domestique qui est notamment du, selon ADT, à l’arrivée de la compagnie aérienne French Bee en mai dernier. Une tendance confirmée par Philippe Cabral, “d’habitude la haute saison débute en juillet. Et cette année à Rangiroa on a reçu déjà beaucoup de visiteurs en mai, ce qui coïncide avec les premières rotations de French Bee en Polynésie française. Ensuite l’évolution à la hausse des visiteurs s’est confirmée les mois qui ont suivis.”


“UNE FREQUENTATION TOURISTIQUE ACCEPTABLE”
Une hausse de la fréquentation touristique qui évidemment profite d’abord aux professionnels de l’hébergement sur l’île. L’hôtel Maitai a ainsi enregistré une augmentation de l’ordre de 3% de clients depuis le début de l’année. “On a racheté l’hôtel en 2010, et jusqu’à l’année dernière c’était assez pénible au niveau de Rangiroa, par rapport à Huahine ou à Bora-Bora où nous sommes également présents”, explique Christophe Gomet, directeur des opérations et des ventes de la chaîne d’hôtel. Puis ce dernier d’ajouter, “mais depuis le début de l’année 2018, on retrouve une fréquentation touristique acceptable dans notre hôtel de Rangiroa.”

Concernant le Kia Ora Resort and Spa, hôtel historique de l’île qui a rencontré des difficultés au cours des dernières années avec notamment la fermeture de son annexe sur un motu privé de l’atoll, la direction de l’hôtel n’a pas donné suite à notre demande d’interview.
 
Si les hôtels de l’île semblent retrouver le sourire, les gérants des pensions de famille enregistrent également de leurs côtés, une hausse des réservations dans leurs hébergements. “C’était très difficile de trouver de la place en juillet, et en août dans les pensions de famille. Et puis on le savait depuis l’annonce de l’arrivée de la compagnie low-cost, que les pensions de famille allait être les premiers à bénéficier de ce flux de passager supplémentaire”, précise Philippe Cabral.
 
Pour Denise Carrogio, gérante de la pension Les Relais de Joséphine, la stratégie du gouvernement de la Polynésie française a également participé à relancer la fréquentation dans les pensions de famille : “dans leur stratégie de communication, et même lors des événements comme le salon du tourisme, on remarque que les petites structures hôtelières sont de plus en plus mises en avant.”  

L’arrivée de French Bee a en tout cas grandement participé à la relance de l’activité touristique à Rangiroa. Reste à savoir maintenant si United Airline aura également le même impact. Pour rappel le premier vol de la compagnie est prévu pour mardi  prochain.


LE AIRBNB BUSINESS S’IMPOSE A RANGIROA
Sur le site internet de locations de logements d’Airbnb, vous pouvez retrouver une vingtaine d’offres d’hébergement de particulier à Rangiroa. Taianui, propose ainsi depuis juin trois bungalows, qu’il a construits sur le terrain familial. “Je suis quasiment tout le temps à plus de 50% de remplissage au niveau de mes bungalows. Et je dirais que 60% de mes clients sont des passagers de French Bee”, explique l’intéressé.  “Heureusement que nous avons eu ces particuliers qui ont proposé des logements sur Airbnb pour absorber tout ce flux de visiteurs supplémentaires”, confie de son côté Philippe Cabral.

Cependant pour éviter tout abus, et offrir des conditions de logements optimales le Pays a fixé quelques obligations pour les logements de type Airbnb. Les meublés de tourisme (type Airbnb) devront impérativement être déclarés en mairie ainsi qu’auprès du Service du tourisme. Ces logements devront également répondre  à la réglementation en vigueur en matière d’hygiène, de sécurité et de qualité d’accueil du public.


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Aéroport de Tahiti : record de trafic avec +12,6% au T3

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Avec une hausse cumulée de +12.6% sur les mois de juillet, août et septembre, le 3ème trimestre 2018 marque pour le groupe Aéroport de Tahiti (ADT) un record de fréquentation avec près de 22.000 passagers supplémentaires par rapport à la même période l’année dernière.

Le trafic international du mois de septembre 2018 dans l’archipel polynésien culmine à +16% et près de 8000 passagers additionnels par rapport à celui de septembre 2017 ; les mois de juillet (+9.5%) et d’août (+13.3%) enregistrent également de très fortes progressions qui expliquent ce record trimestriel, précise ADT dans son communiqué. Ces résultats ne font que confirmer la tendance déjà observée au mois de juin 2018 (+7.8%) ,où l’impact de la compagnie aérienne low cost French Bee s’appliquait dès son premier mois de pleine activité. La mise en place de sa 3ème fréquence à compter du 21 juin 2018 a accentué l’effet de croissance du trafic international à 2 chiffres en aout et septembre. Ainsi le cumul annuel du trafic international est boosté pour atteindre +8.3%, soit plus de 37.000 passagers supplémentaires, et ce malgré un mois de janvier 2018 totalement stable.

Avec son Airbus A350-900 de 411 sièges et la mise en place de sa 3ème fréquence sur la quasi-intégralité du 3ème trimestre, ADT s’attendait à voir French Bee s’élever au niveau d’Air France. « Pari tenu pour la compagnie du groupe Dubreuil » qui dépasse même sa rivale métropolitaine de plus de 3000 passagers transportés sur les 3 derniers mois d’activités. En toute logique, cette tendance devrait s’inverser au 4e trimestre, rappelle ADT, French Bee revenant à 2 fréquences par semaine tandis qu’Air France reste bien calé sur ses 3 vols hebdomadaires en 777-200ER.

Pour autant, les résultats par compagnies déjà observés au mois de juin 2018 se confirment sur ces 3 mois de la haute saison. En valeur absolue, Air Tahiti Nui perd environ 3700 passagers là où Air France n’en cède qu’un peu plus de 1000. En valeur relative, et compte tenu des volumes en présence, la perte est davantage pour Air France (-4,8%) que pour ATN (-3,2%). Attention toutefois à l’interprétation de ces chiffres : depuis l’arrivée de French Bee, Air France a maintenu la configuration de son appareil en version business élargie, ce qui réduit la capacité en sièges offerts par rapport à la même période de l’an dernier. Il conviendrait donc selon ADT de « relativiser cette perte de passagers avec le taux de remplissage et le revenu moyen par passager. N’oublions pas en effet que, vu des compagnies aériennes, le nerf de la guerre reste la rentabilité de la ligne plus que le nombre de passagers transportés ».

Maintenant que la haute saison est passée, Aéroport de Tahiti peut évaluer plus précisément la répartition des parts de marché du trio Air Tahiti Nui, Air France et French Bee sur le segment Tahiti – USA – Paris, en tenant compte de la seule présence des deux premières au T3 2017. Les résultats du 3ème trimestre 2018 montrent que French Bee se positionne en numéro 2 sur cette route avec 19% de parts de marché ; un taux qui devrait sensiblement s’abaisser en fin d’année où les deux compagnies métropolitaines devraient finir au coude à coude. Mais ADT rappelle que l’arrivée de United Airlines à compter de fin octobre et jusqu’à fin mars « devrait encore bousculer cet échiquier décidément en pleine mutation ».

De juin à septembre 2018, le gestionnaire a fait une simulation montrant que sur les 15.000 personnes que French Bee a transportées jusqu’au Fenua, « environ 11.500 ont été incités à faire le voyage en Polynésie par la création de la ligne low cost ». Cela signifie aussi que plus de 3500 personnes ont changé leurs habitudes et fait défaut aux opérateurs historiques au profit de French Bee.

Du côté des autres compagnies aériennes, on note le rythme toujours soutenu d’Air New Zealand (+6.7% sur le 3ème trimestre, + 9,5% depuis le début de l’année) et un très bon 3ème trimestre pour Air Calin (+14,5%) ainsi que Hawaiian Airlines (+8%), dont une deuxième fréquence hebdomadaire est programmée d’octobre 2018 à janvier 2019. Quant à la répartition des parts de marché sur l’ensemble des segments de vols reliant l’aéroport de Papeete-Faa’a à l’international, les choses évoluent dans le même ordre d’idée avec French Bee qui vient prendre la deuxième place devant Air France avec 13% des passagers internationaux transportés. Air Tahiti Nui voit sa part passer de 66% (annuel 2017) à 58% sur ce seul 3ème trimestre. L’arrivée de United le 30 octobre prochain devrait encore grignoter cette part pendant la saison basse.

Trafic domestique : ce qui profite aux uns…

Autre bonne nouvelle pour ADT, le trafic intérieur semble enfin profiter de cet apport en visiteurs, avec une croissance soutenue en août (+9,1%) et septembre (+6,5%) qui n’avait pas été observée dans ces proportions les mois précédents. On avait même noté une surprenante dé-corrélation des taux entre les 2 segments de trafic jusqu’à ce mois d’août, où la croissance du trafic domestique semble enfin faire écho au trafic international.

Au total, l’aéroport de Tahiti-Faaa aura accueilli près d’1,02 million de passagers sur ces 9 premiers mois de l’année, répartis de manière quasiment égalitaire entre les segments, international et domestique (respectivement 48,3% et 51,7%). La date à laquelle Tahiti-Faa’a franchit la barre du million de passagers s’est ainsi avancée de 15 jours en 2018 (25 septembre au lieu du 10 octobre en 2017).

Les aéroports de Bora Bora et de Raiatea affichent des taux de croissance en ligne avec ceux de Papeete. L’aéroport de Bora Bora, qui est habitué à être davantage influencé par le trafic international que les autres iles, semble moins bénéficier du dynamisme touristique que les années précédentes. Ceci s’explique sans doute par les nouvelles habitudes d’hébergement qui caractérisent la clientèle French Bee, davantage tournée vers la petite hôtellerie familiale que les grands resorts aux tarifs plus élevés. Après un premier semestre en dents de scie et des mois de juin et juillet assez décevants, Raiatea repart à la hausse en août et septembre et semble enfin profiter de l’apport de clientèle internationale.

« Toujours sur un nuage depuis 2017 », la croissance de l’aéroport de Rangiroa n’en finit plus de surprendre avec un taux cumulé depuis le début de l’année qui atteint la barre symbolique des 10%. Après plusieurs années de baisse, l’atoll des Tuamotu est redevenu une destination touristique majeure en Polynésie. Il semble qu’ici plus qu’ailleurs, l’effet French Bee soit ressenti de manière très sensible.

Parmi les faits marquants du 3eme trimestre 2018, on retiendra la fin d’une longue opération liée aux inondations de début 2017, avec la finalisation d’un chantier engagé depuis mi 2017. Les travaux consistaient à aménager le canal et procéder à l’évacuation des 18 000 m3 de terres descendues des quelques 900 ha que compte le bassin versant qui alimente les rivières qui alimentent le canal de l’aéroport. Ces terres, polluées par une quantité importante de déchets de toute nature emportés par les cours d’eau, ont été évacuées vers la zone Nord de l’aéroport pour y subir un traitement spécifique visant à en extraire les déchets. Ceux-ci ont ensuite été évacués vers un centre de traitement agréé. La ligne de tri mise en place depuis fin 2017 a fonctionné à plein régime jusqu’en septembre. A cette opération d’évacuation et de dépollution s’était rajouté l’aménagement d’un second exutoire au canal, afin d’accélérer l’écoulement des eaux et réduire l’impact des inondations en accélérant la décrue en cas de fortes intempéries. Cette partie des travaux est achevée depuis la fin du mois de mai. Coût global de ces deux opérations : 266 Millions CFP entièrement supportés par ADT.

L'enseignement favorise les produits locaux

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L'enseignement favorise les produits locaux
FAA’A, le 27 septembre 2018 – La 33è foire agricole a ouvert ses portes ce jeudi matin, à Vaitupa. Plus de 310 exposants vous proposeront leurs produits jusqu’au 7 octobre. Parmi eux, on retrouve le lycée agricole d’Opunohu et différents Centres pour jeunes adolescents. Ces établissements scolaires sont venus présenter leurs mixtures à base de produits locaux.

La foire agricole, un moment que tout le monde au fenua attend avec impatience. C’est l’occasion de retrouver tous les produits locaux, que ce soit des plantes, des fleurs, des légumes ou encore des fruits. Durant dix jours, plus de 310 exposants vous proposeront leurs produits. Les animaux n’ont pas été oubliés, des poulets, à la chèvre, en passant par les lapins et les canards, il y en a pour tous les goûts.


L'enseignement favorise les produits locaux
AU CJA DE PIRAE, ON PRÉPARE DES ENGRAIS

Mais la foire agricole, c’est l’occasion également de découvrir des produits assez originaux. C’est notamment le cas des Centres pour jeunes adolescents (CJA) et plus particulièrement de celui de Pirae. Tama Haia, moniteur en agriculture est venu présenter ses différents engrais, produits essentiels pour le développement d’un arbre ou d’une plante. Mais la particularité de ces engrais, c’est qu’ils ont été faits avec des produits locaux, sans produits chimiques.

"Pour la nutrition des plantes, il y a trois éléments essentiels : l’azote (N), le phosphore (P) et le potassium (K)", explique Tama Haia. "Pour avoir de l’azote qui va développer tout ce qui est tige et feuilles, comme les salades et les pota, on va utiliser un engrais à base d’algues. Ensuite, le phosphore va induire la floraison quand la plante est à maturité, et il va aussi permettre de développer tout ce qui est racinaire. Donc, la résistance aux maladies également. On en retrouve dans les poissons, ceux du lagon sont plus riches que ceux du large. Le dernier élément, le potassium va permettre à la plante de faire des réserves qui vont être stockées sous forme de fruits. Plus l’engrais va être riche en potassium, plus on va avoir des fruits plus sucrés et plus gros", rajoute le moniteur d’agriculture du CJA de Pirae. La fermentation des engrais s’est faite pendant trois mois dans des fûts.

Une fois que les fruits sont arrivés à maturité, place à la récolte, et au lycée agricole de Moorea, les fruits sont transformés en confiture, en jus ou en pâte de fruits.


L'enseignement favorise les produits locaux
LE LYCÉE AGRICOLE ET SES PETITS TRÉSORS

Pour cette foire agricole, le directeur de l’établissement est venu présenter leurs confitures. Que ce soit à la goyave, à la mangue, à la banane, et même à la fleur de la tiare tahiti. En tout, ce sont entre 15 et 20 parfums qui sont proposés à la vente.

"Sur 8 hectares, on a essentiellement de l’ananas et en agrume de la pamplemousse, petits et gros citrons et mandarines avec un peu d’oranges. On a aussi des bananeraies, des corossols, des papayes, des goyaviers et on a des fruits de la passion aussi, des pommes étoile…", décrit Philippe Mahe, directeur de la ferme agricole du lycée d’Opunohu.

Mélissa et Tiniarii vous feront goûter les différentes confitures exposées pour la foire. Passionnées, ces deux jeunes demoiselles veulent travailler dans l’agriculture (lire leurs interviews ci-dessous).

"Nous transformons les produits végétaux depuis 15-20 ans", indique Guy Sommer, proviseur du lycée agricole d’Opunohu.

Le lycée agricole propose également d’autres formations, "en production horticole, en aménagement paysager et la vente des produits alimentaires", assure Guy Sommer.

Un parcours intéressant pour leurs homologues du Pacifique. D’ailleurs, le proviseur du lycée agricole de Wallis et Futuna est sur le territoire.


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LE LYCÉE AGRICOLE DE WALLIS ET FUTUNA CHERCHE DES STAGES AU FENUA

Le chef de l’établissement scolaire de Wallis et Futuna est à la recherche de stages. "Des stages dans le cadre du passeport mobilité qui sont en Terminale Bac Pro", indique Dominique Villé, proviseur du lycée de Wallis et Futuna.

Ce seront donc 4 à 6 élèves qui pourraient venir au fenua. "Et si ça marche bien avec les tahitiens, eh bien, on essayera de faire ça souvent pour entretenir des liens avec tout le Pacifique. On est déjà sur la Nouvelle-Calédonie, l’idée est que les trois lycées agricoles du Pacifique se rencontrent régulièrement", poursuit-il.

Le lycée de Wallis et Futuna compte 74 élèves, il propose trois formations bien distinctes : "Une formation polyculture et élevage, une formation en agro équipement et une formation en Sapat (service au territoire et à la personne). Nous avons une grande serre de 350-400 m², où on fait de la tomate sous serre, mais en pleine terre… On a aussi de la salade, on a de la culture plein champ avec le manioc, l’igname… La nouvelle directrice de l’exploitation expérimente des cultures, comme le poireau, les haricots pour essayer de diversifier. Mais, ce qui marche bien là-bas, c’est la tomate et la salade."

Avec l’ouverture de la foire agricole, Dominique Villé découvre la diversité de nos produits. Et cette année, les organisateurs ont mis un point d’honneur sur l’agro transformation. Divers concours, animations et conférences seront ainsi organisés sur toute la durée de la foire agricole.


LA PAROLE À
L'enseignement favorise les produits locaux
Philippe Mahe

Directeur de la ferme agricole du lycée de Opunohu

"On fait essentiellement des confitures"

"On a un fare confiture qui est équipé pour faire tout ce qui est transformation de nos fruits. On fait essentiellement des confitures et nous avons 15 à 20 parfums différents, la partie commune étant la vanille et le citron, puisque ce sont les deux éléments que nous mettons dans toutes les confitures, avec une particularité qui est la tiare tahiti et qui est très appréciée par les touristes. Autrement, nous faisons un peu de pâte de fruits et des jus à base d’ananas entre autres. En ce moment, nous avons un jus qui a été fait avec de la tomate, pamplemousse, citron et basilique."


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Mélissa

Elève en BTS DARC (Développement de l’Agronomie des Régions Chaudes)

"Je veux en faire mon métier"

"L’agronomie, c’est l’étude du sol et du vivant. On apprend à gérer un écosystème et à développer la vie pour que tout respecte le cycle de la vie. On a besoin d’étudier tout ce qu’un fruit ou un légume a besoin pour pousser et donner une récolte. Le climat en Polynésie est différent de la France métropolitaine. Ici, il y a beaucoup plus de périodes de récoltes, c’est plus petit. Les fruits sont totalement différents. La nature, on en a tous besoin pour se nourrir, c’est quelque chose de fondamentale et s’il n’y a pas de gens passionnés par cela, eh bien, on ne pourra plus se nourrir, et moi, ça me passionne réellement et je veux en faire mon métier."


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Tiniarii

Elève en Terminale STAV (Sciences Technologies et Agronomies du Vivant)

"On a tellement de fruits, fleurs et de légumes qu’on ne les valorise pas assez"

"J’ai beaucoup appris au niveau de l’agronomie et de la transformation, et comment on cultive chaque fruit et légumes, dans chaque île, parce que la composition de la terre n’est pas la même. J’aime parce que j’apprends beaucoup de choses sur notre fenua. Sur la transformation, on a appris quelques règles, comme le taux de sucre, il faut faire attention aux produits chimiques. Ce sont plutôt celles et ceux qui sont en vente qui se chargent de cela, moi, je ne fais que de la théorie. Je suis en plein dans l’agronomie.

Ici, on a tellement de fruits, fleurs et de légumes qu’on ne les valorise pas assez. Dans cette filière, eh bien, on les met en avant. On apprend à fabriquer nos propres produits, comme cela, on ne prendra plus ce qui vient de l’extérieur.
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L'enseignement favorise les produits locaux
Guy Sommer

Directeur du lycée agricole de Opunohu

"Un travail de reconversion vers une agriculture raisonnée et biologique"

"Depuis un an et demi, nous essayons de faire évoluer nos techniques de production, de limiter au maximum l’utilisation d’intrants, dont les désherbants. Certes, certaines productions sont beaucoup moins propres qu’ailleurs, mais, elles sont nettement plus saines. Donc, c’est tout un travail de reconversion vers une agriculture raisonnée et biologique."


L'enseignement favorise les produits locaux
Dominique Villé

Proviseur du lycée agricole de Wallis et Futuna.

"Une priorité est donnée au développement du secteur primaire"

"C’est un tout petit lycée mais qui a un enjeu important sur le territoire de Wallis et Futuna, puisqu’il y a une priorité qui est donnée au développement du secteur primaire, qui, pour l’instant est une agriculture familiale. Elle n’est pas très organisée, on ne peut pas dire qu’il y a de vraies filières, comme à Tahiti. Ça reste une agriculture dispersée dans toutes les familles. Le lycée agricole essaye d’apporter aux jeunes, qui veulent développer leurs petites structures, des formations continues sur le site. Il y a aussi la formation initiale de nos jeunes qui sont appelés à devenir de futurs agriculteurs. Ce n’est pas facile et j’espère que l’installation sur le territoire de nos jeunes va s’améliorer puisque le foncier est très important là-bas. Maintenant, c’est au territoire aussi à aider ses jeunes à s’installer et à revenir sur le territoire pour développer l’agriculture."



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Hawaiian Airlines relie Boston et Honolulu et devient la plus longue route domestique aux USA

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http://www.air-journal.fr/2018-09-17-hawaiian-airlines-relie-boston-et-honolulu-et-devient-la-plus-longue-route-domestique-aux-usa-5204755.html

Hawaiian Airlines va commencer son service entre Boston et Honolulu le 4 avril 2019, soit plus de 5 095 milles marins à parcourir, ce qui est considéré comme le plus long vol domestique dans l’histoire américaine.

Boston est le plus grand marché des États-Unis avec aucun service direct vers Hawaii, Hawaiian tablant sur près de 500 personnes volant entre l’est de la Nouvelle-Angleterre et les îles chaque jour. « Hawaiian Airlines, notre transporteur local, facilite la connexion avec Boston et le nord-Est » des Etats-Unis, a déclaré David Ige, gouverneur d’Hawaii. Hawaiian Airlines reliera donc cinq fois par semaine en Airbus A330 configurés pour accueillir 278 passagers (18 en Première classe, 68 en classe Premium et 192 en classe Economique) les aéroports Logan international de Boston et Daniel K. Inouye d’Honolulu, pour des vols d’une durée de dix heures.

En commémoration de la 90e année d’exploitation d’Hawaiian, le vol à destination de Boston sera numéroté HA90 et partira tous les jours sauf mardi et mercredi à 13h45 pour une arrivée à Boston le lendemain matin à 6 heures du matin. Le vol HA89 quittera Boston tous les jours sauf mercredi et jeudi à 8h55, sauf les vols du vendredi qui partiront à 8h00 et arriveront à Hawaï le même jour à 14h35, et le vol du vendredi arrivant à 13h40.

Avec une distance de 5 095 milles (dix heures de vol), l’itinéraire Boston – Honolulu d’Hawaiian devient la plus longue route domestique régulière aux États-Unis.

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