La coentreprise Delta Air Lines – Korean Air approuvée

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http://www.air-journal.fr/2018-03-30-la-coentreprise-delta-air-lines-korean-air-approuvee-5196674.html

Les compagnies aériennes Delta Air Lines et Korean Air ont annoncé le lancement d’une « joint venture de classe mondiale », qui offrira à leurs clients des avantages supplémentaires dans l’un des réseaux de transport les plus complets du marché transpacifique.

La coentreprise annoncée en mars 2017 a été approuvée par les autorités de réglementation des États-Unis et de la Corée du Sud, y compris le ministère des Transports des États-Unis et le ministère coréen du Territoire, de l’Infrastructure et des Transports, a précisé Delta dans un communiqué du 28 mars 2018. Le vaste réseau combiné de la coentreprise permet aux « clients partagés » de Delta et de Korean Air d’accéder à plus de 290 destinations dans les Amériques, et à plus de 80 destinations en Asie. Les deux compagnies aériennes travailleront en étroite collaboration pour offrir aux clients tous les avantages du partenariat, « notamment une croissance conjointe dans le marché transpacifique, des horaires optimisés, une expérience client plus homogène, de meilleurs programmes de fidélisation, des systèmes informatiques intégrés, des ventes conjointes et des activités marketing, et la co-implantation dans les principaux aéroports ». Delta et Korean Air vont dès maintenant :

*Mettre en œuvre un partage de codes réciproque et complet sur les réseaux respectifs, et travailler ensemble pour offrir la meilleure expérience de voyage aux clients entre les États-Unis et l’Asie ;
*Offrir des avantages améliorés et réciproques dans leurs programmes de fidélisation, notamment en offrant aux clients des deux compagnies aériennes la possibilité de gagner plus de miles sur le programme SKYPASS de Korean Air et sur le programme SkyMiles de Delta :
*Commencer à mettre en œuvre des initiatives de vente et de marketing ;
*Augmenter la coopération du cargo en soute à travers le Pacifique.

Rappelons que Delta Air Lines avait lancé en juin 2017 une liaison quotidienne entre sa base à Atlanta-Hartsfeld Jackson et Séoul-Incheon, sa troisième vers la Corée du Sud après celles au départ de Detroit et Seattle. Cette ligne venait s’ajouter à celle opérée également tous les jours par Korean Air, qui de son côté a ajouté l’été dernier un troisième vol quotidien vers Los Angeles et un deuxième vers San Francisco (elle dessert également aux Etats-Unis Chicago, Dallas, Honolulu, Houston, Las Vegas, New York-JFK et Washington).

« C’est une période passionnante pour les clients de Delta et de Korean Air alors que nous lançons notre partenariat transpacifique », a déclaré Ed Bastian, PDG de Delta. « Notre partenariat élargi signifie une foule de nouvelles destinations et options de voyage en Asie et en Amérique du Nord, avec une connectivité transparente, une fiabilité de classe mondiale et le meilleur service à la clientèle de l’industrie ». Yang Ho Cho, président du conseil et chef de la direction de Korean Air, se dit ravi d’annoncer le lancement du partenariat avec Delta, qui « apportera plus de confort aux clients voyageant entre l’Asie et les Amériques. Avec le récent déménagement au Terminal 2 à l’aéroport d’Incheon aux côtés de Delta, nous serons en mesure de fournir un service sans faille à nos clients. Korean Air fournira un soutien important pour développer un partenariat fructueux avec Delta ».

Ayant acquis depuis 2002 une immunité antitrust aux Etats-Unis, les deux partenaires de l’alliance SkyTeam avaient signé un protocole d’accord en juin 2016, puis un mois plus tard déposé officiellement les documents auprès des autorités sur chaque rive du Pacifique. Alors que Delta Air Lines a développé de longue date des coentreprises transatlantiques, avec Air France-KLM et Alitalia d’une part et avec Virgin Atlantic (dont elle est actionnaire) d’autre part, elle ne disposait d’aucun accord de ce type depuis la Côte Ouest – contrairement à ses rivales : American Airlines et Japan Airlines chez Oneworld, United Airlines et ANA chez Star Alliance. On note dans cette dernière alliance l’absence d’Asiana Airlines, sud-coréenne elle aussi et qui pourrait être tentée par l’aventure si Korean Air réussit son coup.

 

Territoriales : la liste de l'UPR validée

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Territoriales : la liste de l'UPR validée
PAPEETE, le 29 mars 2018. Le haut-commissariat a annoncé jeudi matin avoir délivré un récépissé définitif à la liste déposée par l’UPR.



Six listes ont donc été validées définitivement Te Ora Api o Porenetia, Tahoeraa Huiraatira, Tapura Huiraatira, Tavini Huiraatira, E Reo Manahune et celle de l’UPR.

Lire aussi "Nous sommes pour le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple" (Jérôme Gasior)


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Air New Zealand ouvre une liaison directe vers Chicago

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La compagnie aérienne Air New Zealand lancera fin novembre une nouvelle liaison entre Auckland et Chicago, sa cinquième destination aux Etats-Unis, qui sera proposée dans le cadre de sa coentreprise avec United Airlines.

A partir du 30 novembre 2018, la compagnie nationale néo-zélandaise proposera trois vols par semaine entre sa base à Auckland et l’aéroport de Chicago-O’Hare, opérés en Boeing 787-9 Dreamliner avec la nouvelle configuration de 27 passagers en classe Affaires, 33 en Premium et 215 en Economie dont 39 Skycouch. Les départs sont programmés mercredi, vendredi et dimanche à 20h10 pour arriver le même jour à 16h15 (passage de la ligne de changement de date oblige, durée de vol 15h05), les vols retour quittant l’Illinois à 19h10 pour se poser le surlendemain à 6h20 (durée de vol 16h20). Air New Zealand sera sans concurrence sur cette route, sa cinquième vers les USA où elle dessert déjà Los Angeles, San Francisco, Houston et Honolulu.

« Nous pensons que l’ajout de Chicago à notre réseau sera une option attrayante pour les Kiwis souhaitant explorer la ville ou se diriger vers d’autres destinations nord-américaines », a déclaré dans un communiqué Christopher Luxon, CEO de la compagnie de Star Alliance. « Cette nouvelle route est une bonne nouvelle pour les voyageurs, mais elle représente aussi une bonne nouvelle pour la Nouvelle-Zélande, car elle devrait contribuer à hauteur de 70 millions de NZD par an à notre économie, et nous savons que plus de 50% des dépenses des visiteurs américains en Nouvelle-Zélande sont faîtes en dehors des grands centres urbains », a-t-il ajouté.

Air New Zealand souligne qu’elle travaille « aux côtés de nos collègues » de United Airlines, sa partenaire d’alliance et de coentreprise, pour développer la route et le nombre de visiteurs dans les deux sens ; ses passagers bénéficieront à Chicago de correspondances vers plus de cent destinations aux USA. La compagnie américaine a d’ailleurs annoncé dans la foulée que sa propre route saisonnière entre San Francisco et Auckland sera assurée toute l’année à partir d’avril 2019, toujours avec trois rotations hebdomadaires bénéficiant à l’arrivée en Nouvelle Zélande de connexions vers plus de 20 villes en Asie-Pacifique. Le 777-30ER de United Airlines (60 places en classe Affaires, 102 en Premium et 204 en Economie) utilisé pendant l’hiver de l’hémisphère nord sera remplacé par un 777-200ER plus petit en basse saison, entre avril et octobre.

« En ajoutant Chicago au réseau d’Air New Zealand et avec le service renforcé de United entre San Francisco et Auckland, nous sommes fiers d’offrir à nos clients plus de moyens de se déplacer entre les États-Unis et la Nouvelle-Zélande qu’aucune autre compagnie aérienne dans le monde », a déclaré Patrick Quayle, vice-président du réseau international de United. « Les annonces d’aujourd’hui sont de bons exemples des avantages pour les clients qui résultent de l’alliance stratégique solide et du partenariat entre United Airlines et Air New Zealand ».

Tahiti Code Camp : deux mois intenses pour devenir un pro du numérique

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Tahiti Code Camp : deux mois intenses pour devenir un pro du numérique
PAPEETE, le 19 mars 2018 – Cette formation expresse de huit semaine est destinée aux jeunes chômeurs Polynésiens. D’avril à juin, le Tahiti Code Camp va former 20 "codeurs junior" à la création de sites web, à la programmation d’applications mobiles et au dessin 3D. Le coût de la formation sera entièrement pris en charge par le Pays. Les inscriptions sont ouvertes pendant deux semaines seulement.

La formation Tahiti Code Camp vient d’être annoncée, et pour l’intégrer il va falloir faire vite : les inscriptions ferment dans deux semaines et l’intégration des "codeurs juniors" aura lieu dans un mois. Les jeunes chômeurs intéressés devraient donc se dépêcher (retrouvez la procédure d’inscription en encadré en bas de l’article).

En une journée, 72 inscriptions ont déjà été comptabilisées pour intégrer le Tahiti Code Camp, ce qui n’est pas étonnant : cette formation expresse à la programmation sera entièrement gratuite, financée par le ministère du Numérique, et ne nécessite même pas d’avoir le Bac ! Elle est ouverte à toute personne majeure "à condition d’être vraiment passionné par le secteur du numérique" explique l’organisateur, le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) en Polynésie française.

Pour les candidats, il faudra passer diverses épreuves au début du mois prochain, comme un test de "Culture numérique" et un entretien de motivation. Puis pour les 20 sélectionnés, la course va continuer pendant les huit semaines et demi de formation. Ils auront tous un ordinateur portable prêté par la DGEN, et la formation prendra la forme d’un camp d’entraînement avec 330 heures de formation avec des professionnels du numérique local. Il s’agira principalement de programmation de sites web et d’applications mobiles, ainsi que de la 3D et même de la réalité virtuelle. Ils auront aussi des défis à relever en solo, en équipe ou par toute la promotion… Et pour finir, ils participeront à un hackaton de trois jours "dont l’objectif sera de résoudre des problématiques professionnelles proposées par des mentors et recruteurs potentiels identifiés et mobilisés pour l’occasion par l’Organisation des professionnels du numérique, l’OPEN" explique la présentation de la formation.

Après le camp : un travail ou une formation supérieure

A l’issue de ce marathon, les jeunes devraient être prêts à intégrer le marché de l’emploi. Certains seront sans doute embauchés chez leurs mentors, et pour les autres le directeur du CNAM en Polynésie, Christophe Gomez, nous assure que "il ne passe pas une semaine sans que je reçoive un coup de fil d’une société qui demande si un des codeurs que nous sommes en train de former depuis sept mois ne pourrait pas intégrer leur entreprise immédiatement. Il y a vraiment une très forte demande." Certains jeunes motivés pourront même se lancer dans l’entreprenariat et intégrer leurs projets du hackathon à l’incubateur de start-up PRISM, partenaire du Tahiti Code Camp.

Tous ceux qui auront réussi la formation obtiendront aussi des unités d’enseignement délivrées par le CNAM. Le directeur de l’institution nous explique que "ces UE sont importantes car elles permettront à ceux qui le souhaitent de poursuivre leur parcours au CNAM, jusqu’à potentiellement obtenir un titre professionnel de niveau 1, équivalent à un Master, même sans avoir eu le bac. Par exemple ils pourraient enchaîner sur un titre de technicien développeur de niveau 3, donc de niveau bac +2. Il ne nécessite pas le bac à condition d’avoir 2 ans d’expérience professionnelle. Et avec ce titre en poche, on peut entrer dans une formation d’ingénieur informatique de bac+5, c’est très courant et c’est possible en alternance."


Procédure d’admission
Tahiti Code Camp : deux mois intenses pour devenir un pro du numérique
Avant le lundi 2 avril à minuit : pré-inscription en ligne

10 avril : test de logique et de culture numérique, de 9h à 10h dans l’amphithéâtre du Lycée hôtelier de Punaauia

16 avril : convocation pour un entretien de groupe et un entretien de motivation auprès du jury composé des membres de FACE, du CNAM, et de professionnels du secteur

19 avril : Ouverture de la formation Tahiti Code Camp à 8h

13 juin : Hackathon de 72 heures

15 juin : fin de la formation



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Chef Ness : "En pâtisserie un grain de sucre peut faire la différence"

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PAPEETE, le 15 mars 2018 – Depuis le début de l’année, les gourmets se pressent sur la côte est de Tahiti. Le bouche-à-oreille les mène tous vers les ateliers du chef Ness, qui ne se fait pas prier pour partager sa passion. Elle offre des recettes, livre ses trucs, lève le voile sur (certains) de ses petits secrets. Les apprentis apprécient, repartent avec leur création… et reviennent.

"Biscuit croustillant spéculos, compotée et pommes Granny rôties au miel de Polynésie, trompe l’œil en ganache pomme Granny fraîche et cœur fondant caramel, mousse légère sucrée au miel de Polynésie, brutti ma buoni, queue chocolat et feuille de sauge en décoration", annonce le chef Ness en préambule. Ce samedi matin, elle anime un nouvel atelier pâtisserie, comme elle le fait deux à trois par semaine depuis le début de l’année.

Aujourd’hui, elle a choisi une tarte aux pommes contemporaine. La pâtisserie contemporaine étant devenue sa spécialité. En apparence, le dessert est digne des grandes tables. En réalité, le chef Ness créé des recettes accessibles pour ses apprentis. "Je pense à une pâtisserie, j’essaie, je teste et, quand j’arrive à quelque chose d’abouti, je le fait faire en atelier."

Des recettes accessibles à tous les amateurs

Elle propose des réalisations sans produits, ni matériels professionnels, des réalisations faisables en conditions réelles, c’est-à-dire sans laboratoire de pâtisserie. Les professionnels apprécieront le challenge, ils savent que la chaleur et l’humidité sont des contraintes en cuisine.

Tout au long de l’atelier, chef Ness, parle. Elle décrit chacun de ses gestes. Elle répond aux questions, raconte les produits. "Locaux dans la mesure du possible", précise-t-elle. "Naturels, dans tous les cas. Vous avez vu ce qu’il a d’écrit sur les étiquettes de colorants par exemple ?" Pour s’assurer de la qualité des produits achetés, elle va au-devant des producteurs. Son métier, une passion, est une histoire de rencontres. "Il faut qu’il y ait le feeling." Et le goût des bonnes et des belles choses. De cette manière, elle encourage les artisans et petits commerçants. "L’industrie tue le commerce et les métiers."

Les apprentis suivent les consignes, installés autour des fourneaux du chef. Les ateliers se déroulent sur une terrasse, vue sur l’océan. Un ravissement pour les yeux. Ils font, selon le thème annoncé, tantôt des macarons, tantôt des number cakes. Ils s’essaient à la viennoiserie, au paris-brest, à la tarte aux fruits, en général pendant trois ou quatre heures. "J’annonce trois mais en fait, on reste plutôt quatre heures", avoue le chef Ness. "Je ne suis jamais à l’heure. On papote, on prend le temps. Je n’ai pas envie de les presser", dit-elle.



Élevée au "rythme des casseroles"

Ses parents étaient restaurateurs. Il tenait un restaurant gastronomique de cuisine traditionnelle française en Charente. Elle a "baigné dans la cuisine", a été élevée au "rythme des casseroles, du passage des clients, des odeurs et des cris". Son père était lui-même chef en cuisine. "Le chef, c’est celui qui dirige sa brigade, qui trouve, élabore, goûte puis fait reproduire ses recettes. Il gère le stock, les contraintes, prépare les commandes particulières", précise chef Ness qui, dès qu’elle a été en âge de travailler a tout logiquement rejoint les cuisines.

Le couple a fini par quitter l’établissement. Le père de chef Ness est entré dans l’administration, prenant un poste de chef dans un restaurant scolaire. Las du travail en établissement privé, il est entré au lycée Jean Mermoz de Montpellier où il a fait évoluer le système. "Il a réussi à offrir des repas de qualité à moins de deux euros (240 Fcfp)." Il a ensuite été muté dans le Gard. Jusqu’à la fin de sa carrière, il s’est battu pour maintenir la cuisine traditionnelle.

Chef Ness, elle, a continué sur sa lancée. Elle a suivi des "études classiques en boulangerie et pâtisserie". "Pourquoi j’ai choisi la pâtisserie ?", reprend-elle. "Sans doute pour ne pas faire comme mon père. On est tous les deux des bêtes à cornes, on a de la personnalité." Et puis, à l’entendre, la pâtisserie se joue au milligramme près. "En cuisine on peut jeter une pincée de sel dans un plat, en pâtisserie un grain de sucre peut faire la différence."



Une grande voyageuse

"J’ai aussi beaucoup voyagé", insiste-t-elle. "J’ai un besoin vital d’aller picorer ailleurs." Elle a visité la côte méditerranéenne, la Suisse, la Belgique, l’Afrique, le Mexique, l’Indonésie. Elle s’est gorgée de couleurs, de saveurs et d’odeurs. Elle a découvert des savoir-faire. Elle n’a pas cherché la complexité, mais a répondu à une soif d’ailleurs et d’autrement. Elle a retenu les détails des uns et a succombé aux originalités des autres. Partout elle a trouvé de quoi nourrir son insatiable appétit.

Il y a une petite année, elle a posé ses fourneaux en Polynésie française. Elle a lancé SweetNess Pâtisserie en partenariat avec Denis Matyasy, membre de l’association internationale Relais desserts. Une association qui rassemble l’élite mondiale de la haute pâtisserie française. Elle propose les ateliers tout en concoctant d’ambitieux projets. Après avoir visité les cuisines du monde, elle a eu besoin de se poser et d’ouvrir la sienne. Elle cherchait pour cela un endroit "simple et généreux". En Polynésie, elle assure ne "pas être déçue".



Pratique

Les ateliers ont lieu à Mahina (Atima) face au lycée professionnel

Facebook : Atelier Pâtisserie SweetNess

Tél.: 87 22 12 89


Recette de la tarte aux pommes

1 Préparez le fond de la tarte avec 150 g de speculos concassés et 60 g de beurre fondu mais pas chaud. Mélangez, étalez le au fond de votre plat puis figer au frais.

2 Préparez une ganache en forme de pomme (il existe des moules ronds adaptés). Mélangez pour cela 200 g de crème liquide à 35% de matière grasse minimum, 70 g de compote de pommes Granny préalablement rôtie au miel de Tahiti (de preference un miel à fleur, plus sucré), 2 g de gélatine bloom (ou equivalent agar agar), 60 g de couverture ivoire. Faites chauffer la crème, versez le chocolat, ajoutez la gélatine préalablement ramollie puis la compote de pomme. Filmez et réservez au frais pendant 2 heures. Coulez dans le smoules à moitier, deposer une boule de fondant caramel maison, terminez le remplissage, lissez et faites prendre au congélateur une nuit.

3 Faites fonder un peu de chocolat au bain-marie. Fabriquez un cone avec du papier sulfurisé, déposez-y le chocolat fondu et tracez des queues de pomme en chocolat sur une feuille de papier sulfurisé que vous placez au congélateur.

4 Préparez des brutti ma buoni. Des sortes de petits cailloux très sucrés. Le nom de ce biscuit, italien, se traduit par moche mais bon. Monter 50 g blancs d’oeufs avec 100 g de sucre pour obtenir une meringue molle. Mélangez à part 75 g de poudre de noisettes et 75 g de noisettes concassées. Ajoutez à la meringue et faites revenir en casserole jusqu’à obtention d’une pâte compacte qui se détache de la casserole. Posez sur une plaque à l’aide de cuillère puis passez au four 10 à 15 minutes à 180°C. Les brutti ma buoni doivent être bien dorés.

5 Lavez, pelez et coupez deux pommes Granny en morceaux. Faites les revenir dans une poèle avec deux cuillières de miel de Tahiti. Vous pouvez ajouter le jus d’un demi citron de Tahiti pour éviter la décoloration. Lorsque les pommes se cassent (elles ne doivent pas être molles) enlevez l’équivalent d’une pomme que vous mixez. Faites rôtir le reste que vous ajoutez à la partie mixée. Vous obtenez une compote non homogène avec deux textures et deux couleurs.

6 Détendez 250 g de mascarpone avec un batteur et incorporez du miel de Tahiti (une à deux cuillères selon votre gout) et 100 g de crème liquide à 35%. Incorporez 100 g supplémentaires de crème à la main.

7 Réalisez un glaçage miroir avec les ingredients de votre choix. La couleur du glaçage doit s’approcher de la couleur de la pomme Granny. Coulez ce glaçage sur les ganaches en forme de pommes tout droit sorties du congélateur.

8 Place au dressage. Étalez la compotée sur le fond du biscuit. Avec une douille saint Honoré, déposez le mascarpone travaillé et les ganaches sur la tarte aux pommes. Terminez par les brutti ma buoni, la queue de pomme en chocolat et la feuille de sauge pour imiter la feuille. Vous pouvez, en option, placer des feuilles d’or comestible pour sublime le tout.


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Cantines scolaires de Moorea : le rapporteur public demande le rejet des requêtes

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Cantines scolaires de Moorea : le rapporteur public demande le rejet des requêtes
PAPEETE, le 13 mars 2018 – Mardi matin, le tribunal administratif étudiait les recours de la fédération Ta’u Tama Here No Moorea Maiao qui tente de faire annuler les délibérations du 26 juin 2017 du conseil municipal de Moorea



Les salariés de la fédération Ta’u Tama Here No Moorea Maiao ont perdu la gestion de la restauration scolaire au profit de la commune de Moorea-Maiao, depuis le 1er juillet 2017. La fédération tente plusieurs recours afin de faire annuler les délibérations du conseil municipal de Moorea.

Mis en congés, deux de ces personnels, la fédération Ta’u Tama Here No Moorea Maiao et la confédération des syndicats indépendants de Polynésie (CSIP) ont saisi le tribunal administratif le 13 mars 2018 demandant à ce que le tribunal "annule la délibération 34/2017 [ et 35/2017 et 26/2017] du 23/06/2017 du conseil municipal de la commune de Moorea portant ouverture de postes budgétaires pour l’exploitation en régie du service scolaire de la restauration scolaire dans le cadre d’un service public administratif" et à ce qu’il "condamne la commune de Moorea Maiao à leur verser la somme de 500 000 en application de l’article L.761-1 du code de justice administrative."

Cependant, le rapporteur public a émis un avis défavorable à cette demande. Il a conclu successivement au rejet des différentes requêtes. En effet selon ce dernier, si la jurisprudence, avancée par Me Usang, avocat de la fédération, s’applique bel et bien au sein de l’Union européenne, ce n’est pas le cas en Polynésie française. Par ailleurs pour le rapporteur public, l’exception d’illégalité mise en avant par Me Usang est inopérante, parce que dans ce cas il s’agit d’une reprise de service public administratif, ainsi le préavis de six mois n’était pas obligatoire.

Malgré l’avis du rapporteur public, Me Usang se dit confiant de la décision du tribunal administratif "je ne comprends cette discrimination entre public et privé. Ce sont des êtres humains, ce sont des engagements qui présentent un caractère alimentaire. " Il ajoute par la suite, "les recours ne sont pas rejetés. Le rapporteur public conclut dans un sens, nous attendons la décision du tribunal. Je suis confiant dans le sens de la décision du tribunal. Nous avons des dispositions d’ordre public. Le raisonnement du rapporteur public se réfère à un raisonnement applicable en métropole que je conteste. Nous avons des dispositions légales spécifiques à la Polynésie. Des familles entières souffrent de cette situation à cause de cette gestion de la commune de Moorea."


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Un appel aux dons pour faire rayonner les Marquises

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Un appel aux dons pour faire rayonner les Marquises
PAPEETE, le 11 mars 2018 – L’association marquisienne Tuāka Nui a lancé une campagne de financement participatif pour "sauver le Haka guerrier des îles Marquises". Derrière ce titre c’est toute la culture de l’archipel que l’association aimerait mettre en lumière.

"Ça fait neuf mois que l’on travaille sur le projet", assure Mata Nganahoa, le président de l’association Tuāka Nui. Avec les artistes qui composent son association il porte le projet "Sauvons le Haka guerrier des îles Marquises". "L’objectif", explique-t-il "est de promouvoir notre chant, notre danse, en somme notre culture ancestrale à l’international".

Pour ce faire, l’association a lancé une campagne de financement collaboratif sur la plateforme Leetchi.com. Cette campagne se résume ainsi : "Nous sommes un collectif composé de 82 artistes (chanteurs, danseurs ; chorégraphes, musiciens et autres auteurs/compositeurs), tous originaires de cet archipel lointain du Pacifique sud, nommé ‘Les îles Marquises’. Oui, nous sommes marquisiens et fier d’être les héritiers d’un peuple qui a failli disparaître vers la fin du 19ème siècle".

Le collectif ajoute : "Beaucoup connaissent peu, voire pas du tout, ces îles du bout du monde. Et pourtant, de nombreux éléments de cette culture ancestrale polynésienne, sont passés à la postérité. " Il prend alors pour exemple le ‘haka’, " la danse guerrière fièrement exécutée par les joueurs de rugby néo-zélandais, les All Blacks. Très peu le savent mais les néo-zélandais descendent directement des anciennes tribus marquisiennes, à l’instar des habitants de l’île de Pâques. Notre culture est ancestrale".

Si la danse du haka est la plus connue, "la culture marquisienne recense plus de 77 danses et autant de costumes. La plus belle d’entre elle reste sans conteste, celle de l’oiseau, appelée Hakamanu. Haka signifiant danse et manu, prononcé ma-nou, désigne l’oiseau’". La danse de l’oiseau tire son histoire d’une légende contée de père en fils depuis cinq siècles, celle d’un amour impossible entre une princesse des îles du nord et un guerrier d’une vallée isolée du sud.

"Des légendes comme celle-ci", insiste le collectif, "il en existe des centaines, mais le temps passant, leur image se dissipe peu à peu. Il est donc temps de raviver leurs flammes". Aussi, les artistes de Tuāka Nui ont décidé de "mettre en place un projet de grande ampleur, en faveur de la promotion de notre culture ancestrale, mais aussi de la destination elle-même".

"Rappelons que les artistes que furent Paul Gauguin, puis Jacques Brel, chacun selon son époque respective, y ont fini leurs jours. Ils aimaient nos îles autant que nos ancêtres. Et aujourd’hui, ils ne sont pas juste des symboles de leur art, mais des nôtres qui ont voué une belle partie de leur vie à notre peuple. À leur époque déjà (Gauguin par ses toiles et Brel, par sa chanson Les Marquises et son éternel avion, Jojo), ont fait la promotion à leur manière des îles Marquises. "

Mata Nganahoa précise : "nous allons réaliser cinq clips, à la fois contemporains et traditionnels, sur nos cinq îles. Deux clips ont déjà été tournés. Je suis allé voir les maires des communes pour obtenir les accords de tournage, ils nous soutiennent". Un documentaire de 52 minutes sur le haka aux Marquises est également prévu.

En effet, les artistes engagés constatent que, "au fur et à mesure que le temps passe, nos chants et danses ancestrales (dont le fameux haka, connu grâce aux All Blacks) perdent de leurs substances et empruntent de plus en plus de gestes aux danses de Tahiti, alors que ceux-ci sont très différents. Les mélodies marquisiennes sont parmi les plus belles du Pacifique".

D’après eux, "ce constat provient de touristes européens eux-mêmes qui viennent par centaine nous rendre visite. Mais voilà, en tant que Marquisiens, nous nous devions de rétablir l’ordre des choses en rappelant à nos jeunes que notre culture est trop importante pour qu’elle soit dévaluée au profit des danses tahitiennes". L’argent récolté par la campagne de financement, servira à rémunérer les intervenants. La campagne doit durer encore 80 jours. La diffusion des clips pourrait se faire via les télévisions et compagnie aériennes.



En savoir plus

Pour découvrir les clips rendez-vous sur la page de la plateforme Leetchi réservée au projet marquisien.


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Les aéroports de Tahiti frôlent 2 millions de passagers

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Le trafic dans les quatre plateformes gérées par Aéroport de Tahiti (ADT) a atteint 1,902 million de passagers l’année dernière, soit une hausse de 4,2% par rapport à 2016. Les parts de marché d’Air Tahiti Nui s’amenuisent.

Avec 1.902.250 passagers enregistrés dans les aéroports Tahiti-Faa’a, Bora Bora, Raiatea et Rangiroa, l’archipel tahitien a accueilli en 2017 plus de 77.000 passagers supplémentaires. L’international enregistre une hausse de 1,7% avec 606.344 passagers, la croissance se poursuivant à un rythme moins soutenu ; « les premiers mois de l’année ont été difficiles pour le réseau international. Mais à partir de juillet, l’évolution s’est stabilisée pour retrouver une croissance positive », souligne ADT dans un communiqué. Cette évolution est un peu moins marquée qu’en 2016 (-2,8 points), en raison notamment d’une moindre activité croisières sur la Polynésie. Le trafic domestique fait mieux avec +5,5% et 1.228.546 passagers, 67.360 de plus qu’en 2016.

L’aéroport de Raiatea, avec 16.911 passagers de plus qu’en 2016, bénéficie d’un effet conjoncturel, la grève de mai 2017 ayant eu un impact moindre que celle de mai 2016 sur l’activité de cette plateforme. L’aéroport de Rangiroa poursuit quant à lui sa progression et transforme l’essai marqué en 2016 (+6.3%) avec une croissance supérieure d’un point, soit 5774 passagers de plus qu’en 2016. Les bonnes performances de l’hôtel Kia Ora auprès de la clientèle japonaise et le regain d’intérêt des touristes pour la plongée dans cet atoll des Tuamotu expliquent cette tendance favorable.

Le trafic de l’aéroport de Bora Bora enregistre une croissance de +3.7% davantage corrélé au trafic international de Tahiti-Faa’a, avec 10.526 passagers de plus que l’an dernier. Enfin la croissance du trafic domestique de l’aéroport de Tahiti-Faa’a de +5.3%, soit 34.149 passagers de plus qu’en 2016, est la conséquence d’un regain d’activité dans les autres îles. Cette croissance plus soutenue que le trafic international est le signe d’une reprise sensible des déplacements inter iles des Polynésiens.

La compagnie aérienne Air Tahiti Nui reste leader du marché avec 66% des parts à l’international, mais le gestionnaire des aéroports tahitiens souligne que depuis 2015, « il est constaté une érosion de ses parts de marché » au profit d’Air New Zealand, qui enregistre une progression régulière de +2,4 points depuis 2011. Air France enregistre quant à elle un tassement similaire depuis 2014 (-1,1 point). L’arrivée prochaine des  compagnies aériennes French Bee et United Airlines viendra renforcer « sans nul doute » cette tendance avec un marché qui, même stimulé par cette nouvelle offre, se répartira sur un nombre plus important d’opérateurs.   

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