L’après bac se prépare maintenant

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http://la1ere.francetvinfo.fr/polynesie/tahiti/polynesie-francaise/apres-bac-se-prepare-maintenant-421785.html

Pas toujours facile de choisir sa voie quand on a 17 ou 18 ans et que l’on s’apprête à terminer ses études secondaires.

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Le palais de corail de Akhy à Maupiti

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Maison en coquillage de Maupiti. Photo lesaventuresdemariane

Sur un portail en bas de la descente de Maupiti, figure une étrange pancarte « appelle-moi BB ». Derrière se cache une maison tout en coquillages. Le propriétaire Akhy Firuu et c’est un chanteur polynésien connu qui a commencé à construire son palais il y a une vingtaine d’années et ne l’a toujours pas fini.  Il cherche à reproduire l’ambiance d’un fond marin à l’intérieur de sa maison.

Chaque pierre, chaque pilier représente l’histoire d’un grand tube qui a fait danser toute la Polynésie, Le varo d’argent. Le varo est un crustacé appelé squille en français.

Akhy racontre l’histoire de son palais :

Un jour j’ai péché un varo pas comme les autres. Le soir, avant de le manger, je l’ai étudié

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Carnet de voyage – Huahine : Avea, la “plage forêt”

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Carnet de voyage - Huahine : Avea, la “plage forêt”
HUAHINE, le 28 novembre 2016. Une fois n’est pas coutume, c’est d’une plage dont nous allons vous parler, mais en la regardant depuis la mer. La baie d’Avea, à Huahine, n’a en effet pas été ravagée par la plantation forcenée de cocotiers. Sa flore indigène est intacte. Une vraie balade botanique…

Rien de plus agréable que de se promener sur une plage de plusieurs kilomètres de long. Quand cette plage est presque dans l’état où elle se trouvait il y a deux ou trois cents ans, sur le plan de la flore, c’est un enchantement.

À Huahine, Avea a été épargnée par les plantations systématiques de cocotiers et rien qu’en s’y baladant, nous avons recensé treize espèces typiquement locales, certaines même indigènes et menacées. Un trésor sur le plan botanique que Tahiti Infos a voulu partager. Exit le cocotier, bonjour aux vrais arbres de bord de mer du Fenua !


Carnet de voyage - Huahine : Avea, la “plage forêt”
Autera’a maohi, badamier (Terminalia glabrata)

A tout seigneur tout honneur, ce géant couvre la partie centrale de la plage devant l’hôtel Relais Mahana. C’était un ancien lieu de réunion, qui abrite deux autres arbres dans ses contreforts et son tronc, un palmier et un ficus. Un arbre plus que centenaire qui ne doit pas être confondu avec le badamier introduit par les Européens.


Carnet de voyage - Huahine : Avea, la “plage forêt”
Tianina (Hernandia nymphaeifolia)

C’est l’un des arbres indigènes les plus typiques de nos côtes, en voie de disparition malheureusement. On le reconnaît notamment à ses fruits, des drupes noires protégées par une enveloppe verte à rouge, une cupule de chair percée à son sommet (fruit non comestible).


Carnet de voyage - Huahine : Avea, la “plage forêt”
Toroire (Schleinitzia insularum)

Ce petit acacia blanc ne doit pas être confondu avec la peste végétale qui couvre tant de surface, notamment aux Marquises. Cet acacia est reconnaissable à ses fruits, des gousses recroquevillées (celle de l’acacia “Leucaena leucocephala” sont droites).


Carnet de voyage - Huahine : Avea, la “plage forêt”
Tamanu, ati (Calophyllum inophyllum)

On ne présente plus le tamanu, avec les fruits duquel on obtient une huile aux riches propriétés, cicatrisantes entre autres. Les spécimens le long de la plage de Avea sont particulièrement beaux et productifs.


Carnet de voyage - Huahine : Avea, la “plage forêt”
Tahinu (Heliotropium foertherianum)

Arbuste typique du bord de mer, le tahinu atteint de superbes proportions devant le Relais Mahana, avec un spécimen au tronc imposant. Il vit les pieds dans l’eau salée et on s’en servait notamment pour soigner la gratte.


Carnet de voyage - Huahine : Avea, la “plage forêt”
Tou (Cordia subcordata)

Cet arbre a toujours été très prisé des Polynésiens pour son bois de grande qualité : il est très recherché par les sculpteurs et les ébénistes et fait partie des essences les plus nobles.


Carnet de voyage - Huahine : Avea, la “plage forêt”
Miro, bois de rose d’Océanie (Thespesia populnea)

C’est l’autre bois favori des sculpteurs, avec sa belle couleur brune et chaude. C’était un arbre sacré dans les temps anciens, plantés autour de certains marae.


Carnet de voyage - Huahine : Avea, la “plage forêt”
Hotu (Barringtonia asiatica)

Cet arbre est un habitué des bords de mer, où il s’installe grâce à la flottabilité de ses fruits, grosses drupes anguleuses, contenant une amande blanche ; celle-ci, râpée, a la propriété d’endormir poissons et chevrettes dans les cours d’eau.


Carnet de voyage - Huahine : Avea, la “plage forêt”
Kahaia, tafano (Guettarda speciosa)

On trouve surtout cet arbre aux Tuamotu où son bois clair a mille usages, notamment dans les constructions touristiques (restaurants, bungalows…). Sa fleur, qui s’épanouit la nuit, est délicieusement parfumée.


Carnet de voyage - Huahine : Avea, la “plage forêt”
Purau (Hibiscus tiliaceus)

Il peut vivre aussi bien les pieds dans l’eau que dans les zones humides de montagne, jusqu’à 1 000 m environ ; le purau avait de multiples usages. Son écorce interne, le liber, permet la fabrication des “more”, les costumes de danse.


Carnet de voyage - Huahine : Avea, la “plage forêt”
Ora, banian (Ficus prolixa)

Ils sont rares sur la plage, mais plus nombreux en retrait, contre la falaise. L’un de ces arbres a pris racine dans le grand badamier de la plage du Relais Mahana. Le banian était un arbre sacré dans les temps anciens. Avec son écorce, on faisait des “tapa”.


Carnet de voyage - Huahine : Avea, la “plage forêt”
Atae, arbre à baleines (Erythrina variegata)

Cet arbre produit de très belles grappes de fleurs orange, en plein hiver austral, au moment où arrivent dans les eaux polynésiennes les grandes baleines à bosse, d’où son appellation.


Carnet de voyage - Huahine : Avea, la “plage forêt”
Une plage unique et menacée

Par sa richesse botanique et son authenticité, la plage de Avea est unique en Polynésie française et mérite d’être entretenue et soignée. Malheureusement, des constructions en rochers (trois petites digues) à l’entrée sud de cette plage, en détournent le sable depuis plusieurs années. Le phénomène devient inquiétant, car faute de ce sable, les berges de la baie sont dangereusement attaquées et des arbres sont tombés ou menacent de tomber. Ces digues privées empiétant sur le lagon devraient être enlevées si la Polynésie veut conserver l’un de ses trésors naturels les plus admirables.


Huahine pratique

Pour y aller

Air Tahiti bien sûr, en choisissant, si vous le pouvez, des jours et des horaires plus creux, donc plus “soft” sur le plan tarifaire. Il faut à peine 40 minutes pour relier Papeete à Huahine.

Pour y résider

– Tahiti Infos a craqué pour le Relais Mahana, sur l’île de Huahine Iti, au beau milieu de la baie de Avea, dont la plage de trois kilomètres est la plus belle de l’île. On se sent, là-bas, au bout du monde !

Le contact. Tel : 40 66 28 87. Fax : 40 68 85 08. Email: huahine@relaismahana.com

– Quelques bonnes adresses “Séjours dans les îles” (www.sejoursdanslesiles.pf)

Fare Ara : Séjour Vol + 1 nuit à partir de 24 219 Fcfp/pers

Chalet Tipanier : Séjour Vol + 2 nuits à partir de 37 719 Fcfp /pers

Motel Vanille : Séjour Vol + 1 nuit à partir de 24 819 Fcfp /pers avec petit-déjeuner

Pension Meherio : Séjour Vol + 1 nuit à partir de 26 019 Fcfp /pers

Pension Ariitere : Séjour Vol + 2 nuits à partir de 27 759 Fcfp /pers

Pension Fare Maeva : Séjour Vol + 1 nuit à partir de 25 819 Fcfp /pers

Hotel Maitai Lapita Village Huahine : Séjour Vol + 1 nuit à partir de 35 579 Fcfp /pers


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BD : Quand les pilotes français s’affrontèrent en Afrique du nord

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Quatrième et dernier acte de cette bande dessinée qui retrace l’histoire de l’aviation française durant la deuxième guerre mondiale. On retrouve avec plaisir la ligne claire et la mise en couleur d’Olivier Dauger dans un(…)

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L’ENAC lance un MOOC sur le Revenue management

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L’Ecole Nationale de l’Aviation Civile a signé un partenariat avec FutureLearn pour le développement de MOOCs en langue anglaise (Massive Open Online Course, formation en ligne ouverte à tous, en accès libre), pensés pour une(…)

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Les "afters" du salon du livre ont eu lieu dans les écoles

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PAPEETE, le 18 novembre 2016 – Pendant quatre jours, du 10 au 13 novembre, Papeete a mis les livres à l’honneur à l’occasion du salon du livre. Les auteurs invités à l’événement, et notamment Pierre Cornuel et Marin Ledun, sont allés à la rencontre des scolaires. Rencontre.

"Pour les élèves, c’est un moment magique", rapporte Pascale Grand du Centre de lecture de la Direction générale de l’éducation et des enseignements (DGEE). "On pense que ça marque les enfants à vie ce genre de rencontre, ça donne une dimension humaine à la littérature, ça désacralise l’objet livre et la lecture, ça rend accessible un monde qui ne l’est pas toujours pour les enfants."

Depuis quatre ans, le Centre de lecture participe activement au salon du livre fondé par l’Association des éditeurs de Tahiti et des îles et co-organisé par la Maison de la culture. Pour la deuxième année consécutive, il a fait entrer les auteurs à l’école. En amont de l’événement littéraire, il a sélectionné un certain nombre de classes. "En fait, on lance un appel à candidature dans des établissements, les rencontres ne sont pas imposées", précise Pascale Grand.

Les classes motivées de primaire et de secondaire ont ensuite reçu un intervenant du Centre de lecture qui a présenté le thème du salon du livre, parlé de la fabrication du livre en général et des auteurs, en particulier du celui qui viendrait les rencontrer. Puis un travail a été mené dans les classes entre élèves et enseignant. Cette année quatorze classes de huit établissements ont répondu à l’appel.

Thierry Nouaille et Ghislaine Marchal, professeurs de lettres modernes au collège du Taaone ont travaillé avec leur classe de 6ème sur le livre : Le Héros de Pierre Cornuel. "J’ai rencontré Pierre à l’occasion du salon du livre de Montreuil il y a un an, et j’ai œuvré avec les organisateurs du salon de Tahiti pour que qu’il vienne ici. Je tenais à ce qu’on puisse le rencontrer et parler de son formidable ouvrage", confie Ghislaine Marchal au passage. "Pour les élèves c’est un moment incroyable que de rencontrer un auteur qui a traversé la terre pour les voir, qui écrit encore et qui, comme Pierre, soit réputé en France mais aussi à l’étranger", affirme Thierry Nouaille. "D’autant plus que lui est auteur mais aussi illustrateur. Il peut parler de deux métiers à la fois."

Pendant plusieurs semaines, les deux classes de 6ème ont étudié Le Héros. "Tout au moins une partie du livre puisqu’on leur a demandé d’imaginer la fin", indiquent les professeurs. "Ils ont ensuite traduit la fin qu’ils avaient écrites en images puis ils ont préparé une présentation orale de leur texte. Devant Pierre, ils ont dû réciter leur présentation." Ils lui ont aussi posé des questions, mises en formes en amont, sur sa vie personnelle et professionnelle pour mieux connaître l’homme derrière l’auteur.

Élèves et professeurs ont consacré six heures hebdomadaires en plus des cours ordinaires à leur projet. L’impact de tout cela est notable à en croire les enseignants : "les élèves ont fait beaucoup de progrès en production écrite, ils ont gagné en aisance à l’oral". Le jour J, mercredi dernier, professeurs, intervenant du Centre de lecture, élèves et auteur ont partagé trois heures qu’ils ne sont pas près d’oublier. À l’issue de la matinée, après avoir écouté les histoires de ses hôtes, dirigé la réalisation d’un dragon de plus de 10 mètres et signé des autographes, Pierre Cornuel restait sous le coup de l’émotion. "Je suis heureux et impressionné par les efforts fournis et la préparation en amont, par l’organisation et par la qualité des textes. Certains avaient un style concis et témoignaient d’une imagination remarquable."

Un regret tout de même : que cette initiative ne puisse pas toucher les îles polynésiennes autre que Tahiti et Moorea. "On réfléchit à un moyen de les faire participer eux aussi, peut-être par visioconférence", assure Pascale Grand. Rendez-vous en 2018.


Moanatea, 11 ans : "C’était intéressant comme exercice, de continuer l’histoire du livre alors qu’on n’était pas auteur. Ensuite, on lui a exposé quand il était là. Je me l’imaginais plus encore. J’ai été très étonné de voir qu’en fait il était jeune, comme ça, qu’on pouvait faire tout ça avec lui. Ca m’a donné envie de lire."


Malihei, 11 ans : "J’ai bien aimé le livre, on en a parlé avant de voir l’auteur, j’aime l’histoire qui a des côté un peu polynésiens. Je voyais les écrivains comme des gens âgés qui parlaient que de livre, en fait c’est pas ça du tout. Ça m’a donné envie de lire, enfin de plus encore, et puis d’écrire aussi."




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Haururu célèbre Matari'i i ni'a dimanche à Papeno'o

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Haururu célèbre Matari'i i ni'a dimanche à Papeno'o
PAPENO’O, le 16 novembre 2016. L’association culturelle Haururu célèbre dimanche Matari’i i ni’a. Chants, danses et ‘orero sont au programme pour fêter l’entrée dans la saison de l’abondance. Une journée d’activités est aussi prévue samedi.

Matari’i i ni’a, c’est un peu le Nouvel An polynésien. C’est ce jour-là qu’on règle le calendrier polynésien pour le cycle des lunes notamment. Cela a une importance quasi capitale dans le fonctionnement de la société polynésienne. Comme dans toutes les civilisations primaires, l’organisation sociale, politique et économique était liée au cycle du temps. L’association culturelle Hauruuru organise à partir de ce week-end une série d’évènements pour fêter l’entrée dans la période d’abondance.

Samedi, une journée d’activités est prévue à l’embouchure de Papenoo. Des activités sportives sont au programme comme la pirogue, le paddle, le surf, la pêche au moulinet… Mais ce sera aussi l’occasion de mieux connaître les plantes médicinales et la manière dont les anciens l’utilisaient et de passer un bon moment en famille en participant aux ateliers de confection de ùo (cerf-volant), titiraina (pirogue jouet pour enfant), pahu, vivo…

Dimanche, à partir de 15 heures, le public est invité à célébrer Matari’i i ni’a à l’embouchure de la rivière de la vallée de Papenoo. Des chants, ‘orero et danses sont prévus jusqu’à 19 heures. Ce qui va alors se produire vers 19 heures n’arrive qu’une fois par an. Les Pléiades seront alignées avec le soleil couchant et la ligne d’horizon. Ce phénomène se produit tous les 20 novembre (le 21 pour les années bissextiles). Suivant l’éclairage, on pourra le voir plus ou moins bien à l’œil nu. C’est aussi cette nuit-là que les Pléiades restent le plus longtemps dans le ciel.

Ce phénomène astronomique marque le début de la saison d’abondance (tau auhuneraa, saison où apparaissent les fruits de l’arbre à pain).

Célébrer Matari’i i ni’a c’est aussi se remettre en phase avec la nature. « Il y a une dizaine d’années après des recherches, on a constaté qu’on avait bien un calendrier polynésien mais qu’on faisait tout à l’inverse, il faut qu’on remette tout en place », raconte Yves Doudoute de l’association Hauruuru.

PERIODE DU ‘URU ET DES BONITES

Matari’i i nia marque la fin de matari’i i raro, du rahui, période où les plantes poussent beaucoup moins. Logique, rappelle Yves Doudoute puisqu’il « y a moins d’eau et que la durée d’ensoleillement est moins importante ». « Quand on est dans cette période, il faut intégrer cela », souligne-t-il. Ainsi, les grands repas polynésiens avaient traditionnellement lieu pendant la période d’abondance. Pendant celle-ci, sur terre, l’arbre à pain, alimentation de base à l’époque, produit de nombreux fruits. En mer, c’est la période pour pêcher les bonites.

Matari’i nia se prépare depuis plusieurs jours. Le week-end dernier, c’était Tuhitiraa unu, dans la vallée de Papenoo : les unu, les planches de bois, qui représentent les animaux protecteurs ont été remis sur les marae. « Avant les ‘arioi, qui étaient notamment des spécialistes de l’organisation de toutes ces fêtes, effectuaient un grand nettoyage pour que tout soit propre pour l’arrivée des ancêtres », raconte Yves Doudoute. « Pour Matari’i i ni’a, on invite les ancêtres, les dieux, à venir pendant six mois. »

Un grand repas aura lieu ce dimanche soir, après 19 heures. Tout le public y est convié et est invité à venir avec un plat local.


Programme
Samedi 19 novembre, à l’embouchure de Papeno’o

De 9 à 17 heures

· Activités sportives (pirogue, paddle, surf, pêche au moulinet…)

· Informations sur les plantes médicinales

· Activités de confection de ùo (cerf-volant), titiraina (pirogue jouet pour enfant), pahu, vivo…

Dimanche 20 novembre, à l’embouchure de Papeno’o

A partir de 12 h : ateliers

A partir de 15h : Ouverture de la célébration de Matarii i ni’a avec O Tahiti E et Toa o Hina et la prestation des ui api de Papenoo.

Vers 19 heures : lever des Matarii qui indiquera le démarrage du Nouvel An. Elles seront célébrées par des chants, des orero….

Un repas partagé sera servi à l’issue des cérémonies. Chaque participant est invité à apporter de la nourriture locale (légumes, fruits, poisson…).

Samedi 26 novembre

Grande marche vers Fare Hape

La population de Papenoo, les associations en collaboration avec Haururu organisent la troisième et dernière grande marche de l’année pour la défense et le développement durable de la vallée.

Cette marche partira du lieu-dit Maairuahine situé à environ 12km de la route de ceinture pour se rendre à Fare hape, où un accueil suivi d’un repas tahitien partagé sera proposé.

Durant ce repas, le projet sur le développement de Fare Hape sera exposé au grand public.

Tous les participants sont invités à se rendre sur le lieu de départ de la marche par leur propre moyen.

Pour ceux qui ne possèdent pas de 4X4 ils pourront se rendre au stade de Papenoo ou des véhicules 4X4 les attendront pour le transport. Ces véhicules seront surtout réservés aux anciens et aux personnes à mobilité réduite.

Pour les plus courageux, un groupe partira à pied de la route de ceinture très tôt le matin

La marche démarrera à 8h30

Samedi 3 décembre

Lever unu des jardins de Paofai

A 15 heures : Haururu et les associations amies procèderont aux cérémonies de lever des deux unu de Paofai et notamment celui du célèbre érudit, le grand prêtre Tupaia.


Lexique :
Matari’i : nom de la constellation des Pléiades aux îles de la Société et aux îles Australes.

Mata signifie œil et rii : petit, donc Matarii signifierait les petits yeux.

Cette constellation est connue et utilisée comme marqueur de temps dans tout le Pacifique. Les Polynésiens lui prêtaient des liens secrets avec la vie, le cycle d’abondance et la fertilité.

Tau ‘auhune : L’année polynésienne se divisait en deux principales saisons ou périodes royales (tau ari’i), marquées par deux dates : Matarii i ni’a vers le 20 novembre où commence la saison de l’abondance (tau ‘auhune).

Tau o’e : Vers le 20 mai, commence Matari’i i raro, avec la disparition des Pléiades et le début de la saison de la disette (tau o’e). Le passage d’une période à une autre était un moment clef de la vie ancienne et était marqué par d’importants rites et rituels


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